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Etienne Gnoumou, directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle a procédé à la dédicace de son roman intitulé « Nécrose à Koufa ». La cérémonie a lieu le vendredi 7 septembre 2018 à Ouagadougou sous la présidence de Stanislas Ouaro, ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation.
Un nouveau-né entre la sphère littéraire au Burkina-Faso. En effet ce vendredi 7 septembre 2018 à Ouagadougou, Etienne Gnoumou a procédé à la dédicace de son roman intitulé « Nécrose à Koufa ». Cette œuvre littéraire est un roman de 108 pages, subdivisé en dix (10) chapitres, paru aux éditions du Lac en juin 2018 qui traite de la communalisation comme thème principal. Il aborde également des thèmes secondaires tel le conflit de génération, la tradition et la modernité, la violence, la corruption, la jalousie, la trahison, la violation des droits de l’homme, la mort, la solidarité, la fidélité, la mendicité, l’alcoolisme…
Selon Stanislas OUARO, ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, cette œuvre est d’actualité dans la mesure où elle traite d’un thème d’actualité qui est la communalisation ; un début de communalisation qui pose des problèmes d’opposition entre groupe et qui peut impacter dans le développement de la commune au regard de ce à quoi nous assistons dans notre pays. « Je tiens à féliciter Etienne Gnoumou qui par cette œuvre contribue à approfondir l’assiette des œuvres littéraire produite au Burkina-Faso. Il contribue au côté des autres écrivains a développé le monde littéraire du Burkina » a-t-il laissé entendre.
Pour terminer, le ministre a affirmé que c’est une œuvre qu’il faut travailler à vulgariser dans la mesure où ce sont nos scolaires qui deviennent des gestionnaires demain.
Objectifs recherchés
En écrivant ce livre, l’auteur recherche d’abord la conviction établie que la plume est un outil de développement car à travers elle, il voudrait informer et sensibiliser les populations sur la communalisation qui revêt être un mécanisme pour impulser le développement à la base à condition qu’elle soit négociée, discuté, acceptée et adopté par les bénéficiaires. Ensuite, Etienne Gnoumou entend participer à la dénonciation des tares de la société et l’invitation à un changement de comportement pour faciliter le vivre ensemble en vue de promouvoir le développement. Enfin, il met en valeur l richesse des valeurs culturelles dont il faut œuvrer à préserver ; d’où la présentation dans l’œuvre de deux milieux aux réalités différentes et aux conceptions du développement divergeant : le milieu rural et celui urbain.
Résumé de l’œuvre
L’œuvre retrace une histoire tirée du vécu quotidien où le destin implacable conduit un homme, éprise de paix et de justice dans le désespoir. En effet, dans le village Koufa régnait l’harmonie, la paix sous l’égide du chef yazon, farouche défenseur des valeurs traditionnelles. Mais un jour, le président de la république de Nakibou décide de la communalisation dans le village de Koufa et dont la mise en œuvre est confiée au préfet Alfred. Cette nouveauté ne sera pas la bienvenue dans le village surtout avec les vieux. Le chef Yazon fustige la communalisation, la déteste et la considère comme méchante, pernicieuse et profanatrice des valeurs ancestrales puis la rend responsable des dérives dans le village. Le préfet Albert, convaincu que cette nouveauté peut contribuer à améliorer les conditions de vie des populations, va utiliser tous les moyens pour y parvenir…
Wendemi Annick KABORE