[responsivevoice_button voice= »French Female » buttontext= »Ecouter l’article »]
Il pouvait être un homme très têtu, un dirigeant très têtu. En général, quand il prenait une décision, elle était mûrement réfléchie, alors il était très difficile de l’en faire changer. »
Respect
« En déjeunant ou en déplacement, nous avions souvent des discussions politiques et parfois nous n’étions pas d’accord, notamment quand nous évoquions le passé et l’apartheid.
Mais nous n’étions jamais dans la confrontation, c’était toujours très respectueux parce que Madiba savait d’où je venais.
L’Afrique du Sud célèbre avec Obama la mémoire de Mandela
Il savait qu’il pouvait me faire confiance à 100% et j’ai beaucoup apprécié. Pour moi, d’un point de vue professionnel, la confiance qu’il m’a accordée fut sans conteste le point d’orgue de ma carrière à ses côtés. »
Colères
« C’était quelqu’un de très méticuleux, très strict, très discipliné. Il haïssait ceux qui essayaient de lui donner des ordres, de le manipuler.
Très peu de choses le mettaient vraiment en colère, seule la malhonnêteté le faisait sortir de ses gonds, toujours. »
Côté triste
« J’ai pu constater sur lui les dégâts causés par sa séparation de sa famille (pendant son incarcération). Après tant d’années, il lui était très difficile de nouer des relations.
Il y avait une part triste chez le Nelson Mandela que j’ai connu, la triste difficulté de pouvoir apprécier des choses simples.
Ce n’est qu’après son mariage avec Graça Machel (sa troisième et dernière épouse) qu’il a vraiment profité de ces choses que l’on croit acquises, comme aller au restaurant. »
Simplicité
« Souvent, quand il arrivait à un endroit, il se dirigeait d’abord spontanément vers le réceptionniste ou le gardien, bien avant de serrer la main du PDG qui l’attendait.
A Soweto, reconnaissance éternelle à la « légende » Madiba
Certains, les plus égoïstes, ont parfois jugé qu’il était offensant ou irrespectueux de ne pas les saluer les premiers. Pas du tout. C’était sa façon de faire et il saluait toujours les petites gens. Alors, partout où nous voyagions, nous nous assurions que les personnes qui le servaient étaient saluées les premières. »
Derniers instants
« Je l’ai vu pour la dernière fois vivant le 11 juillet 2013. Je suis allé le voir à l’hôpital (avant de partir en vacances) parce que j’avais peur que quelque chose lui arrive pendant mon absence.
Mme Machel m’a accordé quelques instants avec lui. Quand je me suis approchée de son lit, il a entendu ma voix et je l’ai touché. Ses yeux se sont soudainement ouverts et il m’a souri.
Avoir pu ramener ce sourire sur son visage est la plus belle chose que quelqu’un puisse espérer, c’est le souvenir le plus fort que je garde de lui. Ce sourire contagieux, le même sourire contagieux qu’il m’a accordé la première fois où je l’ai vu. »
Simon Compaoré, président du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP), a procédé ce vendredi…
N’étant pas allée loin dans ses études, Mme Kambou/Kambou Sophie a opté pour l’entrepreneuriat. C’est…
Le Maire de la commune urbaine de Diébougou, Alphonse SOMDA s'est rendu le mercredi 22…
La jeunesse du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP), réunie au siège national…
Le Collectif ‘’L’appel de Kaya’’ a interpellé le gouvernement sur la situation humanitaire et sécuritaire…
(Ouagadougou, 23 septembre 2021). Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a livré ce…