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Collecte, tri, recyclage, vente de sacs biodégradables… Depuis un an, Niger Bioplast fait place nette et a conquis nombre de clients.
La capitale nigérienne « étouffe sous les déchets », comme l’a déploré le chef de l’État lui-même. « Il y a des ordures un peu partout, qui bouchent les caniveaux et provoquent des inondations », a ajouté Mahamadou Issoufou, invitant les habitants à assainir leur cadre de vie et tançant au passage la municipalité. Niamey produit environ 320 000 tonnes de déchets par an, dont 16 000 t de matière plastique, et la propreté de l’environnement est un chantier colossal. La société Niger Bioplast peut-elle y remédier ? Son directeur et fondateur, Sofiani Boukari, en est persuadé.
Je voulais créer quelque chose, de l’emploi, mais je ne voulais pas monter une énième société d’import-export
C’est en 2016 qu’il s’est lancé dans la collecte, le tri et la gestion des déchets, ainsi que dans la commercialisation de sacs biodégradables, notamment pour les magasins (les sacs non biodégradables sont interdits dans le pays depuis 2014). « Je voulais devenir entrepreneur, raconte-t-il. Créer quelque chose, de l’emploi, mais je ne voulais pas monter une énième société d’import-export. »
Autre facteur qui pourrait avoir motivé son choix : son père, Wassalké Boukari, ex-ministre de l’Environnement et du Développement durable, s’est lui aussi beaucoup investi dans les questions de salubrité. Entré au gouvernement en 2013, ce membre fondateur du Mouvement patriotique pour la République (MPR-Jamhuriya) n’en est sorti qu’en octobre 2016, lors d’un remaniement au cours duquel le président Issoufou a voulu favoriser l’arrivée de plusieurs ministres du Mouvement national pour la société du développement (MNSD, parti présidentiel). Nul doute que lorsque Sofiani Boukari dialogue avec son père, tous les voyants sont au vert.
Né en 1987 à Niamey et formé au lycée technique de Maradi (Sud), Sofiani Boukari a toujours eu envie d’« apprendre pour faire ». Après l’obtention de son baccalauréat en gestion commerciale, en 2006, il s’expatrie à Dakar (Sénégal) pour préparer un master en gestion de projets, qu’il décroche en 2011.
De retour à Niamey, il travaille d’abord avec la Coopération luxembourgeoise, puis avec l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Mais cela ne lui suffit pas. Il veut créer son entreprise. À l’époque, il débourse 10 000 F CFA (environ 15,25 euros) chaque mois pour le ramassage de ses ordures. « Je me suis dit qu’il y avait un business à développer dans le domaine des déchets et de l’environnement. »
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