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C’est à Maiduguri, la capitale de l’Etat du Borno au nord-est du pays, que ces derniers ont été libérés, après avoir été lavés des soupçons qui pesaient sur leurs liens supposés avec les jihadistes.
“Ces enfants ont reçu un soutien psychologique complet, des conseils spéciaux, un soutien médical, une dé radicalisation et une réadaptation avant leur réintégration dans la société.” A déclaré le major-général Rogers Nicholas, commandant de l’opération théâtre Lafiya Dole.
“Le transfert des enfants est conforme aux lois et aux normes internationales, conformément au statut spécial des besoins des enfants ainsi qu‘à leurs droits. Cela a été confirmé par l’armée nigériane. Nous vous remercions beaucoup, général [Abayomi] d’avoir assumé cette responsabilité en travaillant avec nous pour s’assurer que nos enfants auront vraiment le meilleur départ dans la vie.” A expliqué Ibrahim Cisse, représentant du Nigeria a l’ONU.
Depuis le début de l’insurrection jihadiste il y a neuf ans, l’armée nigériane est accusée par les organisations de défense des droits de l’homme d’avoir procédé à des arrestations massives de personnes soupçonnées de liens avec Boko Haram.
Selon le rapport annuel publié en 2018 d’Amnesty International, l’armée nigériane “a arrêté arbitrairement et détenu au secret des milliers de femmes, d’hommes et d’enfants dans de rudes conditions”.
L’ONG ajoute que l’an dernier, près de 5.000 personnes étaient détenues dans la caserne militaire de Giwa, à Maiduguri, “dans des conditions de surpopulation extrême” où “la maladie, la déshydratation et la famine sévissaient”, ayant entraîné la mort de centaines de personnes.
Les insurgés ont recruté depuis 2009 des milliers d’enfants, les garçons étant souvent utilisés comme combattants et les filles comme épouses ou bombes humaines dans les attentats.
En avril, l’Unicef avait déclaré que plus de 1.000 enfants avaient été enlevés par le groupe jihadiste depuis 2013.
L’insurrection de Boko Haram visant à établir un califat islamique dans le nord du Nigeria a fait au moins 20.000 morts et plus de 2,6 millions de déplacés.
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