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Quatre semaines. C’est la durée que donnent dix mouvements activistes du Delta du Niger au sud-est du Nigeria aux autorités nigérianes pour revenir sur sa décision. Ces mouvements sont effet remontés contre le gouvernement fédéral parce que ce dernier a récemment limogé le général à la retraite Paul Tarela Boroh de la Coordination du programme d’amnistie mis en place par le gouvernement nigérian.
Le mécontentement est tel qu’ils entendent saboter les installations pétrolières, en lançant l’opération « zéro pétrole ». S’ils n’ont visiblement pas les mêmes moyens que les forces régulières, ces activistes semblent être armés de l’intrépidité. “Je tiens à avertir que quiconque osera s’opposer à notre ultimatum de quatre semaines si le gouvernement fédéral ne parvient pas à réintégrer le général Paul Boroh, sera sévèrement traité sans pitié parce que nous n’aurons pas peur d’attaquer les agents de sécurité”, peut-on lire dans une déclaration d’un chef des dix groupes.
Ce qui devrait impacter fort négativement la production pétrolière et partant l‘économie tout entière, car le Nigeria tire l’essentiel de sa production pétrolière (principale source de recettes de l’Etat) du Delta du Niger.
Mis en place par le gouvernement central, le programme d’amnistie est un cadre de réflexion sur les désidératas des populations du Delta du Niger afin de résoudre par le dialogue d‘éventuels différends pouvant naître de l’exploitation pétrolière. Il est composé des cadres du Delta et du gouvernement central.
John Ndinga Ngoma