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A l’occasion de la fête de la nativité, les salons de coutures connaissent une certaine affluence. A Gaoua, les couturiers sont confrontés à une difficulté, celle de satisfaire tout le monde. Une difficulté qui souvent peine à être résolu car certains clients manquent de moyens pour passer honorer les frais et chercher leurs tenues.
Dans le salon de couture d’Ismael Dolly au secteur n°2 quartier Tielkan de Gaoua, l’heure n’est pas du tout au repos chacun avec sa machine à coudre, la raison satisfaction totale des clients même si les temps sont devenus assez dure ; « cette année les fêtes ça ne va pas, les gens amènent des habits pour coudre mais ne reviennent pas pour chercher, d’autres même disent de garder d’abord qu’il n’y a pas l’argent, je pense que ça doit être problème d’argent alors quand c’est comme cela nous les couturiers ça ne nous arrange pas» déclare Ismael Dolly. Pourtant les couturiers sont traités tout comme des personnes qui ne respectent leurs paroles sur les questions de rendez-vous et M .Dolly laisse croire « si c’est ça c’est un ancien nom, c’est vrai mais ce n’est pas tous les couturiers, il faut savoir aussi qu’il y a des clients qui ne respectent pas les rendez-vous aussi, tu finis de coudre, tu l’appel il va te dire de déposer après il va passer vous voyez ? ». A Elohim couture, les couturiers s’affairent pour satisfaire la clientèle Ibrahim Barro estime avoir de l’affluence dans son atelier, « nous recevons un grand nombre de clients. Dans toutes choses il peut y avoir des difficultés des mésententes mais on arrive à se comprendre. Ici en dehors des fêtes nous recevons des commandes, qui viennent d’un peu partout de la région voir hors de la région donc pendant les fêtes comme ça nous sommes vraiment coincés ».
A à environs 8 apprentis dans ce salon de couture, ils disent s’activer pour coudre les habits de façon honnête pour la clientèle « Il y a des clients qui viennent à la dernière minutes pour bousculer, cela ne nous facilite pas la tâche, il y a des habits pour les fêtes qu’on a cousu déposer mais les clients ne viennent pas pour prendre, ce serait pour faute de moyen je pense. Et nous ici depuis le 1er décembre 2019 on a arrêté de prendre les habits de fêtes pour ne pas être indexé qu’on donne de faut rendez-vous, nous sommes de plein pied déjà dans les fêtes ».
Madame Palenfo Djièmi appuis en disant « on a trop travaillé mais ils ne viennent pas prendre ; s’ils amènent tard c’est que nous aussi on ne peut pas finir tôt. Moi quand quelqu’un vient et je dis le prix et s’il me donne l’argent sur place, je fais aussi sur place pour lui, parce que je peux laisser et puis faire pour les autres déposer et ils ne vont pas venir prendre on comprend les temps sont dure ». Les avances sur les prix des habits à coudre sont recommandés avant de commencer le travail a-t-elle dit.
Victorien DIBLONI (correspondant)