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Le Burkina est en proie à des assauts incessants dans les parties Nord et Est du pays. Les forces de défense et de sécurité sont les principales cibles. Les attaques se sont intensifiées lorsque le Chef de l’Etat ; Roch KABORE séjournait en Chine populaire et se sont poursuivies en cette rentrée scolaire d’octobre. Le décompte est macabre et désolant. Cette insécurité a été créée en vue de nous placer d’autres embûches sur le chemin du développement.
Que nos vaillants soldats tombés sous les balles assassines reposent en paix ! Nos soldats ne fuient pas les combats, ils ont affaire à un mystérieux ennemi. Les assaillants utilisent un mode opératoire qui est difficile à cerner. Les incursions terroristes étaient le lot de sinistres individus en provenance du Mali où ils ont les mains libres, mais de plus en plus on se rend compte que le la menace est interne. Il ne faut plus exclure les complicités locales. Elles sont réelles.
Nos soldats doivent savoir qu’ils sont en état d’alerte maximum et ne jamais baisser la garde. Nous apprendrons dans la douleur, à chaque fois qu’une perte fatale d’un de nos soldats est enregistrée, il faut rechercher à savoir le pourquoi c’est arrivé et le comment y remédier.
La culture de la dénonciation manque malheureusement dans nos communautés. Déclarer le moindre mouvement suspect, pourrait nous éviter ces morts que nous pleurons. Ceux qui affirment que l’armée n’est pas équipée, se rendre-t- ils comptent que ceux qui nous agressent, viennent, à pied, à chameau, à motos ou dans les meilleurs des cas en tricycles. L’heure n’est plus aux insultes et à la vulgarité. Nos soldats meurent pour nous pendant qu’on enflamme les réseaux sociaux. Au lieu de démoraliser nos vaillants combattants, faisons leur un coucou. Or avec nos haines réciproques, et nos insouciances, … il y a de quoi avoir peur ! Nous avons grand besoin de renforcer notre cohésion pour être à la hauteur du défi. La seule alternative qui nous reste est de nous unir. Ensemble, nous serons plus forts et combattrons toute adversité.
Après le Mali et le Niger, pays connus pour leur fragilité, la nébuleuse de l’instabilité veut placer le Burkina, dans son giron Sahelistan. Quelqu’un peut-il nous dire qu’est ce qui fait courir toutes ces forces étrangères, de pays marchands d’armes, dans notre Sahel ?
Le temps et le soleil finiront par tout élucider !