Le Conseil d’Information et de Suivi des Actions du Gouvernement (CISAG), a animé un point de presse ce jeudi 21 janvier 2021 à Ouagadougou. La rencontre du jour a porté sur l’actualité politique du Burkina Faso.
Plus de dix jours après la composition du nouveau gouvernement de Christophe Joseph Marie Dabiré, le Centre d’Information et de Suivi des Actions du Gouvernement (CISAG), a convié la presse afin de donner sa lecture, sur cette nouvelle équipe. Selon les conférenciers, le plus important pour ce gouvernement est de se mettre immédiatement au travail. « Nous voudrions voir à l’œuvre tout de suite et maintenant le nouveau gouvernement DABIRE II car ce n’est pas un secret pour personne que les questions en urgences sont nombreuses », a lancé Issiaka Ouédraogo, président du CISAG à l’entame de ses propos.
Cependant, il souligne que l’inquiétude se pose au niveau de certains acteurs notamment Herman Ouédraogo, Ablassé Ouédraogo, et Lookman Sawadogo, qui ont tenté de faire croire qu’ils ont le monopole de la réconciliation nationale. « La réconciliation ne saurait être l’otage d’un clan ou d’un groupuscule encore moins un moyen de pression ou de chantage quelconque. Elle devrait être l’affaire de tous les burkinabé sans exception et ils devront en définir les contours et les éléments de contenu », a prévenu Issiaka Ouédraogo.
Compte tenu de l’importance donc de la réconciliation nationale, le CISAG par la voix de son premier responsable souhaite que les acteurs qui se sont engagés dans ce processus soient sincères et francs. Issiaka Ouédraogo, n’a pas manqué de rappeler des initiatives telles le forum sur la réconciliation en 1991, qui n’a pas pu avoir lieu, la journée nationale du pardon du 30 mars 2001 et la création du HCRUN depuis 2016, qui n’ont toujours pas donné de fruits.
Revenant sur l’élection de Alassane Bala Sakandé à la tête du parlement pour la 8ème législature, Issiaka Ouédraogo estime que l’opposition n’a pas joué son rôle le jour du vote. « L’opposition devrait s’exprimer en présentant un candidat même si elle savait qu’elle allait perdre. Nous voulons une opposition sérieuse car cette manière de faire est un frein à la démocratie », a conclu le président du CISAG.
Wendemi Annick KABORE
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