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Le Centre d’Analyse des Politiques Économiques et Sociales (CAPES), a organisé une conférence publique le vendredi 29 novembre 2019, à Ouagadougou. L’objectif principal était de porter à la connaissance du grand public les grands enjeux de cette nouvelle monnaie eco.
« eco », c’est le nom de la nouvelle monnaie qui est prévue entrer en vigueur en 2020, dans toute la zone de la communauté des états de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO). Elle remplacera le Franc de la colonie française d’Afrique (FCFA), créé en 1945 et sujet à des vives critiques aujourd’hui comme une monnaie de la servitude qui nourrit les intérêts de la France. Cependant, de nombreux africains continuent d’émettre des réserves sur les différences fondamentales et les biens fondés de cette nouvelle monnaie commune. C’est sans doute dans cette logique que le centre d’analyse des politiques économiques et sociales, a organisé la présente conférence publique afin de donner de plus amples informations aux burkinabé en particulier et à l’ensemble de la population de l’espace CEDEAO, en général.
Selon le communicateur, professeur Mahamadou Diarra, conseiller spécial du premier ministre cette la monnaie « eco », est la bienvenue car elle contribuera sans doute au développement de l’ensemble de ces pays membres de cette future monnaie. A en croire le professeur, il y aura des différences fondamentales entre le franc cfa et l’eco, car non seulement l’eco sera la monnaie commune de tous les 15 Etats de la CEDEAO, mais elle va aussi opérer de grands changements positif en terme d’investissement et de consommation. Par ailleurs, la nouvelle monnaie va également entrainer de nouvelles mesures sur les modalités de change. Pour le professeur Daniel Kaboré, directeur exécutif du CAPES, il était de leur devoir de tenir cette conférence car la monnaie est le vecteur principal de l’économie et du développement.
MICHEL CABORE