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Nutrition : l’UNICEF plaide pour l’amélioration des conditions de vie des malnutries chroniques

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Reçu en audience par le président de l’Assemblée nationale Alassane Bala Sakandé, la représentante de l’UNICEF Anne VINCENT est aller plaider pour la cause des enfants malnutries. Les échanges ont eu lieu ce mercredi 20 mars 2019 à Ouagadougou.

Du constat de Anne VINCENT, une forme de malnutrition particulière sévit au Burkina Faso. En effet, elle touche un enfant sur trois. Les enfants atteint de cette forme de pathologie sont plus petits comparé aux autres enfants. «Cette malnutrition se constitue dans les 1000 premiers jours de vie de l’enfant , elle est très dangereuse car, elle empêche le développement normal du cerveau et cela n’est pas rattrapable » explique la représentante de l’UNICEF.

Des données collectés, un enfant sur trois est affecté par ce mal chronique dont 42℅ au Sahel selon le rapport de septembre 2018 sur la malnutrition. Les enfants atteints de malnutrition pourraient être un frein au développement du pays car ne pouvant être performant sur le plan intellectuel.

Alors, il s’avère impérieux pour Anne VINCENT de venir parler aux parlementaires afin de leur mettre la puce à l’oreille. « On ne la voit pas mais elle est là, elle affecte la vie et le développement de nos enfants en grand nombre et entrave par conséquent le développement du pays» a-t-elle déclarée. Et de poursuivre qu’une étude faite en 2016 a démontrée que le Burkina Faso perd Jusqu’à 7,7% de son PIB annuel à cause de ce problème.

L’éducation et la santé des enfants constituent un important pilier de développement rappel Anne VINCENT . « Il faut une réponse multisectorielle à ce problème . Il faut une sécurité alimentaire, un accès a l’eau potable, l’assainissement, et l’éducation de la mère » propose t-elle comme solutions. A en croire Anne VINCENT, il faut une prise de conscience holistique.

Le président de l’Assemblée a rassuré la représentante de l’UNICEF de son accompagnement. Il a également promis d’en parler à son bureau pour organiser un séminaire afin que les honorables soient informés de cette forme de malnutrition.

 

Mireille Bailly. 

Annick KABORE

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