Le Chef d’État Major Général des Armées, le général de brigade Moïse MINOUNGOU, a tenu un point de presse ce vendredi 12 avril 2019, au sein du 34ème Régiment Inter Armes de Fada N’Gourma. Objectif, faire le bilan de l’opération Otapuanu.
Dès l’entame de la conférence de presse Moïse MINOUNGOU a invité l’assistance à observer une minute de silence à la mémoire de sept (07) compagnons d’armes tombés au cours de l’opération mais également à toutes les victimes militaires et civils du terrorisme au Burkina Faso.
S’agissant du bilan, le CEMGA, s’est dit satisfait. A l’en croire, les objectifs de la mission ont étés atteints et ont permis la réouverture de plus d’une centaine d’écoles et certaines administrations ont repris du service. Toutes choses qui a redonné espoir aux populations de la région de l’EST et du centre-est et d’accroître leurs confiance à l’État.
Le Général de Brigade Moïse MINOUNGOU reconnaît que le risque zéro n’existe pas mais a rassuré que ceux d’en face n’auront plus la liberté d’action. Il a invité les populations à vaquer librement à leurs occupations.
En ce qui concerne les accusations sur les exécutions sommaires commises dans le cadre de l’opération Otapuanu, le chef d’état-major général a tout rejeté en bloc. Avant d’affirmer que : « si l’armée travaillait dans cette logique, nos prisons ne seraient pas pleines ».
Pourquoi Otapuanu ?
Otapuanu, qui signifie en langue gulmancema pluie de feu ou foudre a été déclenchée le 07 mars dernier sur instruction du chef suprême des armées. C’est sous la conduite de l’État major général des armées avec la coordination des forces de sécurité intérieur et les troupes se sont déployés dans les régions de l’est et du centre-est.
L’objectif principal de cette opération était de restaurer l’autorité de l’État dans cette partie du pays où les populations étaient quotidiennement sous la menace et les exactions des groupes armées terroristes et des groupes criminels de tout genre.
Amadou Sow (Correspondant)
