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Le projet de loi portant modification du code électoral a été soumis aux représentations nationales pour adoption ce lundi 30 juillet 2018, à Ouagadougou. Ce projet de loi a été voté à l’unanimité à l’absence du groupe parlementaire de l’opposition qui a déserté la salle en mi-plénière. Selon ce groupe parlementaire, ce projet de loi présente des lacunes quant aux documents de votation.
Ce projet de loi portant modification du code électoral a été adopté à l’unanimité à l’absence du groupe parlementaire de l’opposition. Ce groupe parlementaire a quitté la salle en mi-plénière. Pour cause, ce projet de loi présente des lacunes relatives aux documents de votation, a déclaré le groupe parlementaire de l’opposition. À l’entendre, ce projet de loi impose la CNIB et le passeport en excluant la carte consulaire. Ce qui exclut pour le groupe parlementaire de l’opposition des milliers de Burkinabè à participer aux prochaines élections. « On ne peut pas aller aux élections sans s’assurer que c’est les burkinabè qui vote le président du Faso », a expliqué le ministre. Et pour cela, la CNIB et le passeport sont les seuls documents reflétant l’identité réelle de l’individu.
« Le vote des Burkinabè de l’extérieur a été considéré comme un serpent de mer », a martelé le président de l’Assemblé nationale, Alexandre Bala Sakandé. Il y a longtemps que nous avons crié à cor et à cri au vote de la diaspora, a-t-il poursuivi. Des promesses ont été faites et sans être réalisées. Et cette fois ci, le président du Faso a pris l’engagement de faire voter tous les Burkinabè aux élections prochaines. Le moment est enfin arrivé et certaines personnes trouvent des moyens pour nous ramener en arrière, a-t-il déploré. Mais, comme nous sommes en démocratie les uns et les autres ont leur liberté de s’exprimer.
C’est ce qu’ils ont fait. Face à cela, nous nous disons non. Car, c’est une fuite de responsabilité, a indiqué le président de l’Assemblée nationale. Pour lui, ils avaient intérêt de rester dans la salle pour défendre leur point de vue et de position. Ils ont fui le débat au moment où ils devraient décider pour la population Burkinabè, a regretté Alexandre Sakandé. Et d’ajouter que nous avons été mandatés par le peuple burkinabè et nous travaillons à ce qu’il puisse voter aux prochaines élections.
Saaniayouor Levis KPODA (Stagiaire)
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