L’agence nationale d’encadrement des exploitations minières artisanales et semi mécanisées (ANEEMAS) en partenariat avec International Succès Consulting and Service a formé les artisans miniers de la Bougouriba le jeudi 29 octobre 2020. Environ 60 orpailleurs ont bénéficié de cette offre.
Recadrer les orpailleurs sur l’exploitation artisanale de l’or en leur montrant les bonnes pratiques d’excavation, de soutènement, de traitement et de la protection de l’environnement, tel est l’objectif recherché par ces deux partenaires à travers cette formation de sensibilisation.
Pour Cheick Omar Warma, responsable ANEEMAS Diébougou, l’exploitation artisanale de l’or a pris de l’ampleur dans la province de la Bougouriba, pour cela il est temps que les orpailleurs soient suivis par nos services. « Il y a par exemple des lieux interdit à l’orpaillage tels que les lieux de cultes, les forêts classées et bien d’autres mais ceux-ci ignorent ces endroits et dès qu’il y a l’or n’importe où il faut creuser », a-t-il déploré. Avant d’ajouter que toutes les activités qui se mènent sur les sites doivent fonctionner séparément c’est à dire que les restauratrices à part, les meuliers à part, les boutiques à part pour éviter le pire en cas de drames. Il termine ses propos en invitant les artisans miniers à se conformer au règlement de l’ANEEMAS en se procurant des différents documents d’autorisation d’exploitation de l’or.
Ainsi, le secrétaire général des orpailleurs de la Bougouriba Dieudonné ZIOU a félicité l’Etat à travers l’ANEEMAS qui les sensibilise dans leur travail. « Avant, il y avait des conflits entre orpailleurs et propriétaires terriens dus à l’ignorance des textes. Mais aujourd’hui avec l’appui de l’ANEEMAS, chacun connaît son rôle et nous arrivons à collaborer », s’est réjoui Dieudonné ZIOU. Pour finir, il note que eux-mêmes orpailleurs, ils doivent s’organiser pour les reboisements. Cela permettra de protéger le tissu végétal de l’environnement.
Au sortir de cette séance de travail, les orpailleurs se disent très satisfaits et comptent mettre ça en application pour l’intérêt de tous.
Tchiroubathian Dabiré (Correspondant)