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Le vaccin PFSPZ qui a été testé sur une centaine de personnes âgées de 20 à 40 ans au Burkina est certes fiable à 38%, mais il n’en est qu’à l’étape 2 au niveau sécurité.
Selon le docteur Mathew Laurens de l’Université du Maryland aux Etats-Unis, qui fait partie de l’équipe technique ayant conduit l’expérimentation de ce vaccin : « c’est un vaccin fait à partir du parasite du paludisme, qui s’est atténué…C’est en cela que ce vaccin est différent de tous les autres vaccins expérimentés précédemment ».
Des tests similaires sur des « candidats-vaccins » ont été menés au Mali, au Kenya et en Tanzanie avec pratiquement le même résultat d’efficacité. Mais pour rendre ces vaccins accessibles au plus grand nombre de personnes, il faudra compter deux ans après l’atteinte des normes de sécurité pour la libération de la licence d’exploitation, soit en 2023.