Panel du MML : La question foncière comme une bombe à retardement

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A l’occasion de son 20e anniversaire de lutte, le Mouvement du Manifeste pour la Liberté, a tenu un panel le samedi 30 mars 2019 à Ouagadougou. Présidé par le professeur Mahamadi Sawadogo, coordinateur national du mouvement, le panel a porté sur la question foncière au Burkina Faso. Selon les conférenciers, l’objectif est de susciter l’éveil de conscience des populations. Le panel a été animé par Dr Issa Sory, géographe de formation et le Dr Kondé Manfing, sociologue.

Panel-du-MML-La-question-foncière-comme-une-bombe-à-retardement Depuis quelques années, la question foncière devient de plus en plus préoccupante. En effet, partant des villes à la campagne, les conflits liés à la terre sont récurrents. C’est sans doute pour éviter que le pays ne tombe dans une situation indésirable, que les panelistes ont porté leur choix sur ce thème. Un panel qui devra interpeler les autorités du pays, à prendre leurs responsabilités en main afin d’éviter que le pire n’arrive. C’est également un appel à la population à faire front commun pour résister au phénomène d’expropriation de leurs terres.

A en croire les panélistes, plusieurs non-lotis et parcelles font actuellement l’objet de vives tensions entre les burkinabé. Pire encore même au niveau rural, nos paysans ont été expropriés de leurs terres cultivables, au profit des opérateurs économiques et plusieurs autorités du pays. Selon les panélistes, cette situation est devenue chaotique avec la suspension des lotissements en 2011 et la montée en puissance des sociétés immobilières, qui se sont accaparées de toutes les terres des populations.

Ce panel a également été riche en témoignage des participants. A ce propos, les témoignages des uns et des autres n’ont fait qu’étayer la thèse des panélistes, selon laquelle la situation actuelle est une bombe à retardement. D’où l’appel du mouvement à l’endroit des autorités, à se pencher le plus tôt possible sur cette problématique. En rappel ce mouvement est né en 1998, suite à la mort du journaliste Norbert Zongo.

Michel Caboré

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