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Le domaine foncier au Burkina Faso sera désormais recadré. C’est ce que l’on peut retenir de la rencontre de la commission interministérielle présidée par le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba Suite à une enquête parlementaire réalisée sur le foncier urbain ; et dont les élus du peuple ont déposé les conclusions de ladite enquête auprès du gouvernement, les membres de l’exécutif avaient pour devoir d’examiner les conclusions de ladite enquête et d’apporter des solutions. C’est ce qu’ils ont fait au cours de la rencontre en adoptant trois projets de décret sur le foncier a confié le ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, Maurice Dieudonné Bonanet. Il a relevé lesdits projets de décret que sont : le projet de décret sur la levée de suspension des lotissements ; celui sur la réglementation de l’accès des promoteurs immobiliers au foncier qu’il soit urbain ou rural ; celui qui va permettre de résoudre tous les problèmes au niveau des lotissements que le Burkina a connu de 1995 à 2015.
Le patron de l’urbanisme s’est attardé sur le troisième décret. A l’en croire un dispositif a été mis en place et il va permettre en fonction des problèmes qui sont posés, en fonction des réalités, de trouver des solutions. Comme exemple, il y a des individus qui ont bénéficié de parcelles spoliées a-t-il rappelé. « Si les intéressés ont déjà investi sur lesdites parcelles,ce sont des Burkinabè donc il est hors de question de raser des maisons de personnes qui ont déjà investi » a-t-il soutenu. Il rappelle : « il nous revient donc de régulariser ces situations pour les mettre en ordre avec les textes ». Par contre souligne le ministre, si ce sont des parcelles non investies, l’Etat retirera lesdites parcelles et procédera à des attributions en tenant compte des règles et par tirage au sort.
Le ministre Maurice Dieudonné Bonanet rappelle que l’enquête parlementaire a pris en compte la période de l’année 1995 à 2015 ; soit 20 ans de gestion du foncier urbain. A l’en croire, le 10 mars 2017, une commission interministérielle a été mise en place, elle est présidée par le Premier ministre et est composée des départements ministériels concernés que sont l’administration territoriale, l’économie et les finances, la justice, l’urbanisme, l’action sociale celui en charge de l’environnement, et celui de la sécurité. Selon ses explications, ladite commission avait un délai de six mois pour déposer ses conclusions ; ce qu’elle a fait a-t-il souligné.
Il faut rappeler qu’en parlant de commission, l’on parle de la cellule des experts qui a été commis à la tâche de l’analyse du rapport de l’apurement du foncier urbain.
Thierry KABORE (Collaborateur)
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