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L’offre et la demande en électricité en cette période de forte chaleur au Burkina Faso inquiètent plus d’un. Ce que redoutent les habitants des grandes agglomérations, ce sont les délestages qui affectent aussi bien les ménages que les commerces et autres services. Du côté de la nationale de l’électricité, les nouvelles sont plutôt rassurantes quant à la gestion des délestages cette année; même si cela ne fait pas l’unanimité au sein de la population.
Délestages intempestives, canicule, corailles…font de mars et avril, les mois les plus redoutés, craints par la plupart des Burkinabè. De longues journées sans électricité pour tourner les machines, des nuits dans l’obscurité et la chaleur, un véritable cauchemar. Une situation beaucoup redoutée par les populations qui expriment leur mécontentement. « Nous les Ouagalais, nous sommes maintenant habitués à cette situation. Ce n’est plus un secret de polichinelle sauf qu’on ne sait plus à quel Saint se vouer » se plaint un passant.
« C’est une situation qui perdure et très sincèrement, ça nous rend la vie très difficile. Nous savons que beaucoup d’investissements ont été faits, mais jusque-là nous ne voyons pas de changements se profiler. Le hic dans tout ça est que je ne peux rien faire sans électricité. Conséquence, je me demande avec quoi nourrir ma famille si je ne peux pas me servir de mes dix doigts faute d’électricité ?», indique Moussa, soudeur à Tampouy. Issaka, coiffeur situé dans les encablures de l’échangeur du Nord,lui estime que l’heure est grave. » Chaque année, la situation va de mal en pis.Conséquence, nous sommes confrontés à un véritable dilemme, un problème à équations multiples » a t-il décrié. Par ailleurs, il ajoute que: « On ne comprend pas pourquoi l’Etat n’arrive pas à résoudre ça définitivement. Pourtant, on nous parle d’interconnexion entre la Côte d’Ivoire le Burkina et le Ghana, mais rien de concret ne se passe.Et j’affirme que l’heure n’est plus aux gros discours mais plutôt aux actions concrètes « .
Lorsque nous faisons un tour dans des secrétariats publics, nous constatons que la situation n’est pas au beau fixe. En effet, lorsque nous avons échangé avec quelques personnes, ils nous ont confié que leurs affaires ont considérablement ralenti entrainant une énorme baisse de leurs recettes. »Lorsqu’il y a coupure d’électricité, cela affecte notre travail. On est obligé d’attendre des heures et des heures avant que l’électricité revienne; ce qui ralentit nos affaires sans compter les dommages », nous explique Rami Bocoum qui n’arrive plus à satisfaire ses clients.
Wendemi Annick KABORE
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