A cette période du mois de ramadan, les produits de grande consommation tels que le sucre, l’huile, le lait et le riz sont ardemment sollicités par les clients. C’est aussi une période pour certains commerçants de fructifier leurs affaires. Comment les commerçant et les clients vivent ce temps de jeûne dans la ville de Gaoua. Lisez plutôt.
Notre périple nous conduit tout d’abord dans une boutique de la place au secteur n°1 de Gaoua. Ici plusieurs produits sont vendus aux clients, Ouédraogo Diakité Aida restauratrice, est venue faire des achats. Selon, elle en ces temps de carême les prix sont restés stables « moi là où je prends mes produits, je trouve qu’il n’y a pas d’augmentation, seulement il n’y a pas de marché, je me ravitaille avec du riz, huile. Je payes le sac de 17000F à 20000F, l’huile je paye à 15000F le 20L ». Pour Béatrice Kambiré que nous avons rencontré au marché central estime que les prix des produits ne font que grimper -sincèrement dit, ça ne va pas, le riz, l’huile… tout est cher ici .
Ignace HIEN est gérant d’une boutique au secteur n°1 de Gaoua il vend divers articles. Pour lui, même si les prix sont restés stables, toutefois la qualité des prix des produits diffèrent d’un article à l’autre. « En ces temps de carême, les produits de nos articles non pas changés. Nous vendons le sucre 1kg à 800F, l’huile 5L à 5000F, 3L à 3000F , le riz fumé 50kg à 20000F , les sacs de 25kg de 10000 à 12000F » a t-il dit . Même constat chez Daouda Nabaloum commerçant au marché central de Gaoua. Pour lui les prix sont restés inchangés.
En ce mois de carême, le directeur régional en appelle aux commerçants et aux clients a être eux-mêmes contrôleur sur la qualité et les prix des produits de première nécessité. Et d’ajouter « vous savez la loi 16 qui porte sur la concurrence au Burkina Faso impose aux vendeurs qu’ils affichent les prix des marchandises dans leur boutiques (étales) pour permettre aux clients de faire son choix d’une boutique à une autre donc ne pas le faire est une infraction » . Sur la qualité des produits il laisse entendre « il faut vérifier la qualité primaire du produit que vous achetez sur l’emballage des produits. Le fabriquant est tenu d’inscrire la date de péremption des produits pour s’assurer de la bonne qualité des produits ». Tout consommateur est appelé à être son propre contrôleur en avisant le service de contrôle à la direction régionale en charge de commerce pour tous produits de qualité douteuse vendu par un commerçant.
Victorien Dibloni ( correspondant)
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