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Quatre points ont été abordés par l’opposition politique dans son hebdomadaire point de presse. C’est Victorien Tougouma du Mouvement Africain des Peuples(MAP) et Rawa Achille Ouédraogo du Mouvement panafricain du Burkina Faso(MBF) qui ont entretenu les hommes de médias sur les sujets à l’ordre du jour.
Le deuxième congrès ordinaire de l’UPC est revenu dans les entretiens avec les hommes de médias. Pour Victorien Tougouma, « la réussite du congrès qui a rassemblé environ 5000 participants est la preuve qu’il faut compter avec l’UPC et donc l’opposition. Une opposition qui prévoit de serrer les rangs dans la perspective de 2020.Les conférenciers ont aussi relevé l’esprit de fair play politique qui a prévalu au cours du congrès. « Comme vous avez pu le constater, toutes les tendances politiques étaient représentées, ce qui dénote de la saine ambiance qui règne au sein de la classe politique et qui prouve à souhait qu’entre la majorité et nous, il ya non pas une relation d’inimitié mais d’adversité politique » a analysé le président du Mouvement Africain des Peuples(MAP) qui se veut quand même prudent sur certaines actions de la majorité. Et pour cause, en référence au rapport du réseau national de lutte anticorruption(RENLAC), l’opposition décrit une situation corruption devenue ambiante. « La corruption est devenu un cancer au Burkina Faso » diagnostique -t-elle. Avant de tirer à boulets rouges sur le pouvoir qui selon elle, ne prend pas les décisions qu’il faut. « Pourquoi ne pas par exemple déconcentrer la Direction générale des transports terrestres et maritimes comme cela a été fait pour les impôts ?» proposent-t-ils.
Ce dont le rapport ne parle par contre, c’est la grande corruption que génère les Partenariats Publics Privés car « la corruption est plus nuisible au sommet ».L’élection du président Mathias Tankoano à la tête du Conseil Supérieur de la Communication(CSC) est analysée par les conférenciers comme une tentative de confiscation du pouvoir d’autant plus que « le nouveau président qui faisait office de conseiller spécial chargé des questions juridiques du président du Faso s’est illustré par des prises de position suspectables. Il s’agit entre autres d’injonctions dans les affaires du Conseil Supérieur de la Magistrature(CSM).Le septième Traité d’Amitié et de Coopération(TAC) qui ouvre ses travaux le25 juillet aussi été au menu des échanges.Pour Rawa Achille Ouédraogo du Mouvement Panafricain du Burkina, les peuples burkinabé et ivoiriens sont intégrés économiquement depuis belle lurette. « Il ne reste qu’au pouvoir de conclure une intégration politique comme cela a été le cas de par le passé.
Soumana LOURA
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