[responsivevoice_button voice= »French Female » buttontext= »Ecouter l’article »]
Exposé global sur les motifs du choix du site du projet de construction du CHU Bobo, et la polémique autour du déclassement de la forêt de Kua c’est ce qui a motivé la conférence de rédaction organisée par l’ambassade de Chine et présidée par le chargé de communication de l’ambassadeur de la république populaire de Chine au Burkina, Wang Bowei qui pour l’occasion a porté le costume de Rédacteur en Chef. C’était le mercredi 22 mai 2019 à l’ambassade.
La polémique autour du déclassement de la forêt de Kua et le projet de construction de l’hôpital de Bobo Dioulasso ont été à l’ordre du jour de la conférence de rédaction initiée par l’ambassade de Chine. Le projet de construction du CHU de Bobo Dioulasso est un projet de don à la demande du gouvernement et du peuple Burkinabè, que le gouvernement et le peuple chinois ont répondu favorablement. Le coût approximatif s’élève à 70 milliards de FCFA et va disposer de 500 lits avec plusieurs équipements médicaux. L’information a été partagée par le chargé de communication de l’ambassadeur de la république populaire de Chine au Burkina Wang Bowei, qui pour l’occasion a présidé la conférence de rédaction en sa qualité de rédacteur en chef. Il explique que c’est un cadeau qui témoigne de l’amitié entre la république populaire de Chine et le Burkina Faso. A l’entendre, le choix de construire le CHU à Bobo Dioulasso n’est pas le fruit du hasard. Il parle du manque d’infrastructures hospitalières dans la région des Cascades qui est bien notoire. « C’est cette réalité qui a conduit au choix de cette localité » a-t-il indiqué.
Concernant le choix de la forêt de Kua, Wang Bowei confirme qu’il a été fait en collaboration avec les autorités Burkinabè. Dans ses propos, il signale que l’implantation du site de l’hôpital ne nécessite pas la destruction d’un nombre important d’arbres encore moins le déclassement de la forêt. Il a noté que dans le plan initial, les experts de l’équipe chinoise ont mis en place un certain nombre de mécanismes pour protéger la nature et renforcer la capacité de protection de l’environnement. « La protection de l’environnement est notre préoccupation première », a lancé Wang Bowei. Revenant sur les critiques sur les réseaux sociaux, le rédacteur en chef estime qu’ils ne sont pas logiques. Il explique son point de vue par le fait qu’il s’agit d’un projet de don et la Chine n’a aucune raison, aucun intérêt à endommager l’environnement burkinabè. « S’il y a une chose que nous voulons, c’est que les populations puissent bénéficier de ce projet qui va renforcer l’amitié entre les deux pays », a soutenu le patron de la rencontre.
Thierry KABORE (Collaborateur)