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Politique: « a quand le referendum pour une nouvelle constitution » Mamadou Kabre

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Le Chef de file de l’opposition a tenu comme à l’accoutumée ce mardi 19 mars 2019 sa conférence de presse pour donner sa lecture de la situation nationale. Quatre points étaient inscrits à l’ordre du jour. Par rapport au passage a la 5e république Yumali Lompo président du PNDS, rappel qu’il appartient au chef de l’État de prendre ses mesures pour mener à bien les élections et non la CENI.

Réaction relative au rapport du Mouvement Burkinabè des Droits de l’homme et des Peuples (MBDHP) sur d’éventuelles violations des droits humains au Burkina Faso, le passage à la 5e république, les remous au ministère de l’économie et des finances et les revendications des travailleurs de l’éducation, tels sont les points qui ont fait l’objet de discussion par l’opposition politique Burkinabè. La rencontre a été animée par Mamadou Kabré président du PRIT-Lannaya et son homologue Yumanli Lompo président du PNDS.

Avant de donner sa lecture de la situation nationale, les conférenciers du jour ont réagi sur  la conférence de presse des libéraux tenue le 18 mars 2019 à Ouagadougou. Selon Mamadou Kabré, c’est l’opposition politique qui s’organise pour affronter de manière concertée les élections de 2020.

En ce qui concerne le rapport du MBDHP, il a attiré l’attention de l’opposition qui fait cas d’exécutions sommaires et des dérives qui ont entachés l’opération. « nous sommes contre toute exécution sommaire et extrajudiciaire, parce qu’elle comporte des risques énormes d’erreurs et peut être utilisée comme instrument de règlement de compte ciblant des individus ou des groupes » explique Yumanli Lompo. A en croire ses propos, aucun citoyen n’est protéger contre un complot ou un règlement de compte de la part de l’ennemi, d’un concurrent ou d’un adversaire. Mamadou Kabré président du PRIT-Lannaya laisse entendre que le gouvernement et le MBDHP doivent se concerter pour permettre que lorsqu’il y’a des erreurs dans l’exécution des missions des FDS, que ces erreurs puissent être corrigées.

En outre , le communiqué de presse annoncé par la présidence du Faso sur la nouvelle constitution explique qu’il serait adopté par referendum. « Cela contredit les propos du ministre de la justice René BAGORO qui annonçait deux semaines auparavant que le passage à la 5e république se ferait par voie parlementaire » rappelle Yumanli Lompo. Pour éviter une certaine dérive selon lui, il faudra coupler les législatives et la présidentielle afin de permettre au peuple de choisir un président et lui offrir du même coup une majorité parlementaire à gouverner.

Mireille Bailly

Annick KABORE

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