[responsivevoice_button voice= »French Female » buttontext= »Ecouter l’article »]
L’Alliance pour la démocratie et la Fédération/ Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA), était face à la presse le dimanche 28 avril 2019, à Ouagadougou. L’objectif de cette rencontre était de procéder à l’installation officielle des membres du nouveau bureau exécutif national.
Le nouveau bureau de l’ADF/RDA est désormais opérationnel. En effet, les membres ont été investis dans leurs fonctions au cours d’une cérémonie officielle, en présence de Gilbert Noël Ouédraogo, président du parti. La mise en place de ce nouveau bureau fait suite au 16e congrès ordinaire du parti, qui s’est tenu à Bobo-Dioulasso, les 29, 30 et 31 mars 2019. Ce nouvel organe exécutif, chargé de conduire la destinée de l’ADF/RDA, est constitué de plus de 70 membres. Il est composé entre autres : des présidents, des chargés de mission et des commissaires nationaux. Il a également été question d’élaborer leur programme et stratégie en vue d’être plus efficace pour affronter la bataille électorale prévue pour 2020. « Nous avons procédé aujourd’hui à l’installation du nouveau bureau. Mais en plus de cela, discuterons du programme et la meilleure organisation à mettre en œuvre pour mieux faire face aux élections de 2020 » a laissé entendre Gilbert Noël Ouédraogo.
Abordant le sujet concernant la lettre de Blaise Compaoré, adressée au président Roch Marc Christian Kaboré, le parti n’a pas manqué de saluer l’initiative. « Nous sommes partant pour toutes les initiatives sincères pouvant conduire à une véritable réconciliation nationale. En matière de réconciliation, on ne refuse pas une main tendue, c’est en ce sens que nous saluons l’initiative du président Blaise Compaoré s’il désire apporter sa contribution pour la paix au Burkina Faso » a déclaré le premier responsable de ADF/RDA. Néanmoins, Gilbert Noël Ouédraogo, a tenu à préciser que la réconciliation ne signifie pas oublier la justice. Car là où il y a justice, elle doit être faite afin de pourvoir situer les responsabilités sur les faits.
Michel Caboré