Faire le point du congrès d’investiture de Eddy Komboïgo comme candidat officiel du CDP à l’élection présidentielle du 22 novembre 2020, tel a été l’objectif de la conférence de presse animée par les responsables du parti ce mercredi 29 juillet 2020 à Ouagadougou.
« Nous sommes sûre et voir convaincus de la victoire de notre candidat parce qu’il est une valeur sûre pour mener le battant pavillon du Burkina Faso au sommet » a indiqué Achille Tapsoba, 1er vice-président à l’entame de son propos. Pour lui le congrès extraordinaire d’investiture fut une réussite; une étape vers la victoire. Toute œuvre humaine comportant toujours des imperfections, Achille Tapsoba a présenté ses excuses aux différents responsables au nom du parti pour tous les manquements observés durant le congrès.
Concernant la question judiciaire, le parti avait été assigné à deux résolutions notamment le paiement de 75 millions de FCFA que revendique le Sieur Kouanda et le procès verbale contestant la lettre du président d’honneur par rapport à la désignation de Eddy Komboïgo pour représenter le parti. « Justement par rapport à cette question du procès verbale, M.Kouanda a demandé à ce que le procès verbale soit traité en référé. Le juge après avoir entendu les différentes parties dans son verdict du samedi 25 juillet n’a pas trouvé d’opposition à ce que le congrès puisse se dérouler d’où sa tenue» a précisé le 1er vice-président du parti. Et de poursuivre que le président d’honneur ayant pour sa part validé la candidature de Eddy Komboïgo avant son investiture officielle, tout a été fait dans les règles de l’art. « Si non tout ce qui se dit sur la toile n’est que des épilogues. Nous avons respectés les décisions de notre statut » a-t-il souligné.
Parlant de vision, le premier vice président du CDP a signifié que leur candidat a une vision quinquennale qui prend en compte celle d’un retour de la sécurité, de la réconciliation nationale et enfin la relance économique qui sera dévoilée dans les jours à venir. A la question de savoir s’il y a un quelconque accord entre le CDP et l’UPC, Achille Tapsoba relève que les propos tenus par Zephirin Diabré à la tribune témoignent l’accord d’une alliance politique à deux niveaux : une alliance qui amène les partis à s’unir pour composer un seul gouvernement et à apporter leurs soutiens au candidat de l’opposition le plus disant. Car argue-t-il: « nous savons qu’un seul parti ne peut pas tenir la gouvernance de ce pays. Nous sommes donc dans cette logique d’une alliance politique».
Wendemi Annick KABORE