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Le bureau politique national(BPN) du Congrès pour la Démocratie et le Progrès(CDP), a tenu le samedi 26 janvier 2019 sa 63e session ordinaire à Ouagadougou. Au menu: faire le bilan de l’année écoulée et dégager des perspectives pour l’année 2019.
2019 se présente pour l’ex-parti au pouvoir, comme une année de défis. Le bureau politique national né du congrès de mai dernier estime que beaucoup de choses ont été réalisées depuis la tenue dudit congrès. Le parti a, au cours de l’année procédé à la finalisation de ses actes et textes, à l’installation du parti est effectif et que celui-ci joue pleinement son rôle au sein du Chef de file de l’opposition. Lesquelles ont permis de renforcer la liberté d’expression et la recherche du consensus a rappelé le Secrétaire général adjoint Issa Gandéma. Le BPN note que le fonctionnement de l’administration du parti est effectif et que celui-ci joue pleinement son rôle au sein du Chef de file de l’opposition politique( CFOP).
Défis
Le CDP qui de l’aveu de son président, Eddie Komboïgo, ambitionne de devenir “le premier parti du Burkina” note tout de même quelques défis et pas des moindres qu’il faudra relever avant les échéances électorales. Au nombre de ces défis, il y a la mise en place de structures géographiques, la mise en œuvre de son programme d’activités mais aussi l’instauration d’une communication efficiente en vue d’instaurer la discipline au sein de la formation. “2019 est une année de combat pour l’implantation du CDP aussi bien à l’intérieur du Burkina qu’à l’étranger” dira son président. Des sorties sont du reste prévues dans toutes les provinces du pays. L’autre défi étant la cohésion interne, le président a appelé au respect des fondamentaux du parti. “Que chacun pense aux conséquences des actes qu’il pose” plaide-t-il. Tout en promettant de veiller à ce que personne ne mette en cause les fondamentaux du parti, le président Eddie Komboïgo a aussi appelé les militants à observer leurs engagements vis-à-vis du parti car “l’appartenance à un parti implique des engagements financier” insiste-il.
Soumana LOURA