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Le Cadre de Dialogue Interpartis au Burkina Faso (CDIP/BF), a tenu une conférence de presse le vendredi 15 mars 2019 à Ouagadougou pour le lancement officiel de ses activités. Ce cadre est un ensemble de 14 partis politiques représentés à l’Assemblée nationale, dont le président est Gilbert Noël Ouédraogo. Selon les conférenciers, l’objectif est de renforcer la gouvernance démocratique par la promotion du dialogue entre les différents partis politiques.
Dans le cadre du renforcement de la démocratie au Burkina Faso, quatorze(14) partis politiques se sont constitués en vue de promouvoir le dialogue. Il s’agit du Cadre de Dialogue Interpartis au Burkina Faso (CDIP/BF). Il regroupe tous les partis membres de l’assemblée nationale. Le CDIP/BF se donne pour ambition de contribuer à la promotion du dialogue et la démocratie multipartite au Burkina Faso, en vue de consolider l’unité et la cohésion nationales.
Pour y parvenir, la fédération s’engage de façon spécifique, entre autres, à renforcer les capacités institutionnelles et organisationnelles des partis politiques, appuyer les partis politiques dans leur participation à la vie parlementaire, servir de médiateur dans la gestion de conflits entre les partis politiques, contribuer à la transparence des processus électoraux , l’amélioration de l’image des partis politiques au Burkina Faso et les publications sur l’évolution sociopolitique du pays en vue de l’amélioration du cadre global de la démocratie. Selon Djejouma Sanon du MPP, ce cadre est une opportunité pour la majorité et l’opposition pour mieux discuter. « Ce cadre va au-delàs des enjeux électoraux de 2020. Il permettra aux partis politiques de mieux discuter, car c’est des contradictions que jaillissent les solutions. Nos divergences idéologiques ne doivent pas être un obstacle au bon fonctionnement de cette fédération » a laissé entendre Djejouma Sanon, président du secrétariat exécutif du CDIP/BF.
Michel Caboré (Stagiaire)