POLITIQUE : le FPR et l’AGR uni leur force

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L’Alliance des Générations pour la Renaissance (AGR) et le Front Patriotique pour le Renouveau (FPR) ont animé conjointement une conférence de presse, le samedi 23 juin 2018, à Ouagadougou. En effet, cette rencontre consistait à informer l’opinion publique nationale et internationale du début d’un partenariat entre ces deux formations politiques. Aussi, ces deux partis politiques ont décrypté l’actualité nationale.

 

La presse

Le Front Patriotique pour le Renouveau (FPR) et l’Alliance des Générations pour la Renaissance (AGR) ont initié une collaboration entre les deux partis politiques afin de mieux contribuer à la vie politique du pays dans le rassemblement et la cohésion. Cette conférence de presse conjointe, tenue le 23 juin 2018, à Ouagadougou marque le début d’un partenariat entre le FPR et l’AGR. Cette œuvre de partenariat s’est concrétisé avec la signature des livres d’or. Ce partenariat est une prise de responsabilité collective des deux partis face à leurs destins. Selon le président de l’AGR, Adama DOULKON, ce partenariat est un signal fort qu’ils ont souhaité envoyer à la classe politique du Burkina Faso mais surtout à l’opposition. Car, pour lui, « nous avons un combat commun qui est celui de travailler à donner l’espoir d’un lendemain meilleur à la population burkinabè ».

En plus du partenariat, les deux formations politiques ont décrypté la situation nationale sans rien occulter. Selon le président de FPR, Aristide Ouédraogo la situation nationale es marquée, entre autres, par la misère, l’insécurité, la corruption, des grèves à répétition tout azimut dans les différents ministères notamment celui de l’économie, l’incivisme, le chômage, l’arrestation du cyber activiste Naïm Touré. Pour cela, les présidents des deux partis politiques ont déploré l’attitude du gouvernement qui, à chaque conseil des ministres prend des décisions qui ne favorisent pas l’apaisement du climat social si délétère.

En ce qui concerne la crise au ministère en charge des Finances, les deux partis disent être avec les travailleurs et pour leurs revendications. Pour ce faire, ils ont invité le gouvernement à plus de responsabilité et au dialogue plutôt qu’à la répression. Pour eux, le dialogue est la seule alternative au dénouement de la crise des agents du MINEFID qui perdure. En plus, ils ont demandé au gouvernement de libérer urgemment et sans condition dans un bref délai le cyber activiste Naïm Touré.

Saaniayouor Levis KPODA (Stagiaire)

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