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La conférence de presse habituelle du chef de file de l’opposition politique burkinabè (CFOP) est animée ce mardi 22 octobre 2018, à son siège à Ouagadougou par le président du FPR, Aristide Ouédraogo et celui du PNDS, Yumanli Lompo. Ces deux hommes politiques ont échangé avec les Hommes des médias sur l’attaque terroriste intervenue à Djibo le 18 octobre passé et la déstabilisation des mairies dirigées par l’opposition.
Le Burkina Faso souffre de multiples agressions terroristes. Mais cette souffrance s’est accentuée encore le 18 octobre passé avec l’attaque de la gendarmerie de Djibo. Le bilan fait état de locaux et de matériels incendiés et d’une évasion de prisonniers. Selon l’opposition le revers que nous subissons aujourd’hui sur le plan sécuritaire est le résultat d’une gouvernance défaillante. Pour elle, il faut limoger purement et simplement les ministres en charge de la défense et de la sécurité pour nommer des spécialistes expérimentés et compétents. « La question de la sécurité est devenue si cruciale que les deux ministères cités ne devraient pas être occupés par des copains et des compagnons politiques », a-t-elle affirmé. Quelle est la pertinence du limogeage des ministres en charge de la défense et de la sécurité ? à cette question des journalistes, le président du FPR, Aristide Ouédraogo, a fait savoir que l’opposition politique n’a aucun problème contre le régime en place. Et elle ajoute que cela est loin d’être un règlement de conte contre ces deux ministres.
Parlant de compétence, quel est le type de profil défini par l’opposition politique ? à cette préoccupation énoncée, Aristide Ouédraogo, a laissé entendre que la compétence n’est pas étalée sur la table. Mais il revient au chef de l’Etat et ses techniciens de nommer des gens compétents à ces deux postes sensibles.
Lors de son point de presse habituel, l’opposition politique a indiqué qu’après ses vaines tentatives de faire tomber le maire de l’arrondissement 3, le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) a entrepris une vague de déstabilisation de la quasi-totalité des mairies dirigées par l’opposition politique dans le Kadiogo.
Selon le CFOP, cette crise est consécutive à la marche-meeting du 29 septembre dernier. En effet, le 15 octobre passé, c’est le maire de l’arrondissement 7 de Ouagadougou, par ailleurs président de la commission de mobilisation de la marche-meeting des forces vives de la nation, qui a été visé par une motion de défiance fomentée par les conseillers municipaux du MPP et alliés. « Au moment où tout le monde s’accorde sur le fait qu’au regard de la situation nationale marquée par des attaques terroristes, l’unité nationale est plus que nécessaire ; pour le MPP, ce qui est important, c’est comment faire pour rester au pouvoir en déstabilisant l’opposition dans toutes les sphères de décisions notamment l’Assemblée nationale, les mairies, les partis politiques », a regretté le président du PNDS, Yumanli Lompo.
Pour ce faire, l’opposition politique burkinabè appelle les communautés concernées par ces actions de déstabilisation à soutenir leurs mairies et à être vigilantes pour contrer toute action égoïste que le MPP et ses alliés viendraient à initier.
Saaniayouor KPODA (Stagiaire)
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