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Selon Elise Ilboudo/ Thiombiano, responsable nationale des femmes du MPP, cette activité a été initiée au niveau de l’Union Nationale des femmes pour les éclairer davantage sur le code électoral qui a fait couler tant d’encre. « Après la validation de ce nouveau code électoral, il était impératif pour nous de sensibiliser les femmes» a-t-elle soutenu. Puisque, poursuit-elle, une chose est de voter le code électoral et une autre est son applicabilité. Par ailleurs, la responsable a signifié que cette action permettra d’informer les femmes sur les enjeux, les défis qui attendent les burkinabè face à ce nouveau code électoral. Pour elle, cela permettra à ces femmes de se mettre en règle afin de ne pas être surprise au jour J. Pour finir, la présidente a affirmé que les activités vont se répercuter dans les campagnes les plus reculées du pays.
Les réformes électorales visent à renforcer la démocratie
Quant au ministre Abdoul Karim SANGO, son intervention a consisté à informer clairement les femmes du parti au pouvoir que les réformes électorales qui ont été opérées visent à renforcer la démocratie au Burkina et que le président du Faso a suffisamment discuté, dialogué avec l’opposition pour rechercher un consensus. « Dans l’histoire politique du Burkina, c’est la première fois qu’un président discute, échange aussi longtemps avec l’opposition sur une question de révision de la loi. Les conclusions auxquelles on a abouti c’est l’adoption des pièces légales à l’issue des différents scrutins » a-t-il laissé entendre. Ensuite, le ministre dans son plaidoyer estime que c’est une réforme qui permet d’ailleurs à l’Etat de réaliser beaucoup d’économie. « Au moment où le pays est en proie à des crises, on a besoin d’argent pour soutenir l’armée, et si le président opère une telle réforme nous devons tous être unis » a-t-il martelé.
En ce qui concerne le problème de vote des burkinabè de l’extérieur, Abdoul Karim SANGO affirme que les lieux de vote indiqués sont les ambassades et les consulats. Pour la seule raison qu’à l’étranger le territoire du Burkina ce sont ces lieux précédemment cités. « Lorsque vous voulez éparpiller les bureaux de vote sur les territoires, il faut l’accord de ces pays et vous risquez des problèmes sur ces territoires » estime –t-il.
La question du mode opératoire
A cette question, le ministre déplore l’incompréhension entre les différents acteurs sur le mode opératoire qui estiment que la CENI veut transférer l’élaboration du fichier à l’ONI. Il a précisé qu’il n’y’a pas de bagarre à faire parce que le mode opératoire a toujours été un processus négocié entre les acteurs et la CENI. C’est pourquoi il souhaite que le président de la CENI discute avec les acteurs. Car pour lui, en Afrique les élections coutent cher inutilement et il faut donc avoir des approches pour résoudre ce problème. « Des réformes récentes ont été opérées par la CEDEAO et l’ONU. Et, j’estime qu’avec cette réforme c’est fini la fraude sur la base du fichier électoral » a clôt le ministre SANGO
Wendemi Annick KABORE
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