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« UPC : Stratégie pour une victoire éclatante en 2020, synonyme de paix, d’unité nationale, de sécurité et de prospérité », c’est autour de ce thème que les militants de l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC), venus des tous les horizons ont pris d’assaut le Palais des Sports de Ouaga 2000 qui sert de cadre au congrès du « parti du lion ». Beaucoup de membres de partis de la tendance libérale de la sous-région ont aussi fait le déplacement de Ouagadougou. Les militants ont déjà les futures joutes électorales à l’esprit et en sont confiants quant aux chances de leur champion, d’où l’idée selon laquelle 2020 sera l’occasion pour le peuple burkinabé de corriger l’erreur commise en 2015 en votant pour le véritable changement afin de connaitre le changement auquel il a droit d’autant que, selon le président Zéphirin Diabré, l’alternance de 2015 n’a pas apporté une alternative. Et l’UPC malgré les dissensions qu’il a connues est bien capable de provoquer ce changement parce qu’il reste une valeur sure dans l’échiquier politique burkinabè et est implanté sur toute l’étendue du territoire national, a affirmé son président.
Un parti rayonnant
Regard tourné vers l’avenir
Même si « le congrès rentre dans la vie normale d’un parti politique » comme l’a affirmé Nathanael Ouédraogo, l’ancien Directeur national de campagne, nul doute que 2020 et la prochaine présidentielle sont déjà dans la ligne de mire du parti et le président n’en a pas dans la dentelle. « Nous réfléchissons non pas seulement à l’avenir de notre parti mais aussi à celui de notre patrie ». Car pour lui, le pouvoir actuel a étalé l’étendue de ses carences tant et si bien que la situation du pays est des moins enviables aussi bien sur les plans économique que politique à cause de personnes qui ne sont pas responsabilisées du fait de leurs compétences. Pour mettre fin à cette « situation de chaos », Zéphirin Diabré propose « la conclusion d’un pacte politique clair et fort qui rassemblera autour d’une plateforme d’alternance, de réconciliation, de vrai changement et de progrès toutes les forces politiques qui ont mal de voir le pays à la dérive. »
L’une des préoccupations qui taraudent l’opposition, c’est le vote de la diaspora qu’elle accuse le pouvoir de vouloir rendre la plus restrictive possible. Cette question figure du reste dans l’une des recommandations du deuxième congrès. Avec toutes ses composantes, l’opposition annonce qu’elle compte demander une audience au président du Faso en vue de s’entretenir avec lui sur cette épineuse question du vote de la diaspora.
Soumana LOURA
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