Politique : Le PIB plaide pour une troisième force politique

On le croyait fini depuis sa débâcle aux dernières élections présidentielles face à Blaise Comparé. Face à la presse , c’est plutôt un Maxime Kaboré toujours très confiant de lui, qui se pose comme une force crédible face à la majorité présidentielle et une opposition qui peine a trouver un consensus (a cause des brebis galeuses dans ces rangs ).Une ligne qui n’est ni de la majorité , ni de l’opposition .

Dans un contexte marqué par les défis sécuritaires , les questions de justice , de la réconciliation nationale et surtout l’amélioration de la gouvernance au plan social et économique, il manque une troisième ligne, absolument nécessaire : Celle des partis qui ne sont ni de la majorité, ni de l’opposition politique affiliée au CFOP, et de surcroit propose un modèle originel de développement économique et social porteur d’espoirs.

Le PIB et d’autres sensibilités sociopolitiques, qui se situent au-dessus des considérations politiciennes et partisanes, en appellent à la conscience des Burkinabè et à leur sens élevé de responsabilité pour qu’ensemble ils mettent en avant l’intérêt supérieur du Burkina Faso.

Malgré les avancées significatives, les actions doivent être poursuivies avec des stratégies et approches innovantes qui prennent en compte les spécificités de tous les segments de la population en rapport avec les enjeux actuels de développement du pays ont souhaité les membres du PIB.

Abordant les problèmes du moment, Maxime Kaboré a souligné que la gouvernance actuelle reste marquée par la faiblesse de l’autorité de l’ État qui fait face à un front social permanemment en ébullition. Il apparait plus qu’urgent aux yeux du (PIB) que le chef de l’Etat ne se contente pas du simple appel à la trêve sociale qu’il a lancée mais qu’il crée les conditions d’un large dialogue social pour renouveler le contrat social et partir d’un nouveau pied d’ensemble.

Il est à noter que le Parti Indépendant du Burkina n’est pas le produit de la conjoncture actuelle. Il est plutôt le fruit d’une longue réflexion qui vise à renforcer les valeurs humaines, les fondamentaux de la démocratie et des droits humains au Burkina Faso selon les propos du présidents Maxime Kaboré, car pour lui c’est ainsi que s’impose magistralement la Troisième Voie a t-il expliqué.

Fiakofi Kossi (Stagiaire)

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