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Politique : les jeunes insurgés veulent des élections libres et transparentes  

Le Mouvement des Jeunes Insurgés d’Octobre (MJIO), s’est exprimé face à la presse ce jeudi 10 septembre 2020, à Ouagadougou. L’objectif de la rencontre est  de faire sa lecture de la gestion du pays en général, et des échéances électorales à venir en particulier.

 Le 22 novembre prochain, les burkinabè sont appelés à aller aux urnes en vue de choisir celui qu’ils porteront à la tête de leur nation. Malheureusement, déplorent les leaders du MJIO, la plupart des populations sont  comme « des béni oui-oui » et votent sans même connaitre le programme de gouvernance de certains candidats. C’est pour cette raison que le Mouvement des Jeunes Insurgés a rencontré les journalistes pour donner de la voix, car pour eux, le vote est un acte citoyen à accomplir avec beaucoup de discernement et de dextérité surtout si l’on a en face de soi la liste d’une pléthore de candidats.  Les responsables de ce mouvement, affirment être aux aguets. « Nous sommes prêts à mobiliser la jeunesse à faire un vote utile. Pour cela, nous les invitons à ne pas tomber dans les pièges des politiciens, à rester vigilants et à porter leur choix sur le candidat qui aura de bons projets de développement en faveur de la jeunesse » ont-ils déclarés.

En outre, le mouvement des insurgés entend œuvrer pour garantir à la population, des élections libres et transparentes sans contestation. Par la même occasion, ils mettent en garde tous ceux qui par quelque moyen que ce soit, tenteraient de saboter ces élections. « Nous allons lutter contre tous ceux qui veulent bafouer les acquis de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014.  En effet, les élections font partie des acquis démocratiques de l’insurrection populaire », a martelé Parfait Naganda, président du mouvement.

Analysant la gestion de la période post-insurrection, le MJIO estime qu’il y a eu des avancées significatives. Cependant, il reconnait également qu’il existe encore de nombreuses lacunes notamment en ce qui concerne la lenteur de la justice dans le traitement des dossiers pendants, la mauvaise gestion économique et le manque de prise de décisions courageuses.

Pour terminer, le Mouvement des Jeunes Insurgés interpelle le gouvernement à plus de responsabilité dans la gouvernance. A défaut, le mouvement se dit prêt à défendre les acquis de l’insurrection, même s’il faut passer par la rue.

MICHEL CABORE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Annick KABORE

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