L’union pour la Renaissance/Parti Sankariste (UNIR/PS) a présenté son manifeste pour une bonne gouvernance au Burkina Faso. C’était lors d’un point de presse tenu ce jeudi 30 juillet 2020, à Ouagadougou.
De l’insécurité à la fronde sociale, l’incivisme en passant par la maladie à Coronavirus, l’Union pour la Renaissance/Parti Sankariste, a dépeint un tableau sombre du Burkina actuel. Frappé de plein fouet sur sur le plan sécuritaire par des groupes terroristes, le parti sankariste estime qu’une refonte de l’armée est fondamentale voire vitale. « Après la dislocation du régiment de sécurité présidentiel, notre armée a besoin d’être reformée. Aussi, il faut motiver le soldat de sorte à remonter le moral des troupes », a suggéré le président du parti, Me Bénéwendé Sankara.
Sur le plan de la gouvernance politique et institutionnelle, le parti soutien que la lutte contre la corruption doit être une priorité nationale. Par conséquent, Bénéwendé Sankara, a laissé entendre que si Rock Marc Christian Kaboré revient de nouveau au pouvoir, « il devra lutter sans merci contre la corruption à tous les niveaux et dans tous les secteurs d’activités ». A cet effet, il juge nécessaire une réorganisation judiciaire, car celle existante est inadaptée aux réalités du moment. « La justice actuelle est inadaptée à notre société », a-t-il dit.
Par ailleurs, sur le plan économique, le parti de l’œuf entend promouvoir la production et la consommation des produits locaux. À ce sujet, Me Bénéwendé pense que l’État doit encourager davantage l’initiative privée.
En réponse à certains partis qui suggèrent qu’une transition est primordiale pour le pays, l’UNIR/PS quant à elle pense le contraire. « L’heure est à l’action et à la création d’une gouvernance vertueuse au Burkina Faso, car étant une condition indispensable au fondement d’une nation. On n’a pas besoin d’une transition », a conclu Bénéwendé Sankara.
Mireille Bailly