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Les travaux des premières journées parlementaires de l’union pour le progrès et le changement (UPC) de l’année 2019 se sont tenu dans la salle de conférence de l’hôtel Nongtaaba de GAOUA les 21, 22 et 23 mars 2019 sous le thème « Comprendre les vertus et enjeux de la cohésion sociale pour une refondation politique, économique, sociale et culturelle du Burkina Faso : quelle contribution des parlementaires burkinabè ? » Au cours de cette rencontre les députés du groupe parlementaire UPC ont échangé sur les vertus du meilleur vivre ensemble entre les populations Burkinabé à mettre en œuvre.
Présidée par le député Kassoum TRAORE deuxième vice-président de l’Assemblée nationale, la cérémonie de ces premières journées parlementaires de l’UPC ont connus la présence des autorités religieuses et des autres groupes parlementaires de l’Assemblée nationale. A l’entame de ces journées parlementaires, SIB Sié Gilbert secrétaire général de la section UPC du Poni a souhaité la bienvenue aux députés et n’a pas manqué de manifester sa joie pour le choix porté sur Gaoua . Il s’est réjoui de la bonne collaboration entre les groupes parlementaires qui sont conviés à ces journées et qui ont répondu à l’appel. Il s’agit du groupe parlementaire PJRN, BURKINDLIM, CDP , MPP. Les représentants de ces groupes ont traduit leur reconnaissance au groupe parlementaire UPC et ont reconnu la pertinence du thème tout en exprimant leur reconnaissance que la cohésion sociale est une démarche primordiale pour le Burkina Faso. Le président du groupe parlementaire UPC Koumbaterssouor Nicolas DAH a tenu à expliquer aux camarades les raisons du report de ces journées qui était prévu le 16 mars 2019 et que cela est dû au décès subite de Tibila KABORE député à l’Assemblée nationale.
En ce qui concerne l’enlèvement du maire de l’UPC de Markoye, Koumbaterssouor Nicolas DAH a demandé aux camarades une forte prière pour qu’il soit retrouvé. A en croire le président du groupe parlementaire UPC, la cohésion sociale est un socle de vie et sans cette cohésion aucun développement n’est possible d’où le choix du thème « Comprendre les vertus et enjeux de la cohésion sociale pour une refondation politique, économique, sociale et culturelle du Burkina Faso : quelle contribution des parlementaires burkinabè ? »
« Il faut une Journée nationale de la cohésion sociale »
Le président du groupe parlementaire UPC a indiqué que ces journées s’inscrivent dans la dynamique de renforcement des capacités des députés à la veille de chaque session parlementaire pour leur permettre d’être efficace à l’action parlementaire. Il poursuit en affirmant que la cohésion sociale est un déterminant majeur pour le développement de notre pays et depuis 2011 la cohésion est menacée à travers des déclarations à caractère identitaire qui menace la cohésion sociale et les récents évènements de Yirgou en sont l’illustration « sans la réconciliation, la cohésion sociale sera vaine » a-t-il dit. La communication sur thème est assurée par Kalifara SERE enseignant-chercheur, spécialiste en aménagement du territoire et développement institutionnel et local. Dans sa présentation il a fait ressortir les modalités de la cohésion sociale et les stratégies de promotion des valeurs de la cohésion sociale.
Constatant la dégradation de la cohésion sociale ces dernières années au Burkina Faso, les députés du groupe parlementaire UPC recommandent au gouvernement l’élaboration d’une politique nationale de cohésion sociale, la réforme des institutions républicaines afin de les rendre plus performantes, l’adoption d’un référentiel de développement du Burkina Faso pour un horizon d’au moins 50 ans et enfin l’institution et la célébration annuelle d’une Journée nationale de la cohésion sociale.
Victorien DIBLONI (Correspondant)
