Le groupe parlementaire de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), a rendu public le bilan de sa participation aux différentes activités à l’Assemblée nationale. Cependant, le point qui a suscité d’échanges houleux est le rapport de la mission parlementaire, dont la recommandation n°15 propose le report des élections législatives. La rencontre avec la presse a eu lieu le vendredi 17 juillet 2020, au siège national du parti à Ouagadougou.
Le groupe parlementaire de l’Union pour le progrès et le changement, conduit par l’honorable Justin Compaoré, a participé activement à toutes les activités de l’Assemblée nationale au cours de cette année 2020. C’est ce qui ressort de leur bilan dressé aux Hommes des médias, dans l’après-midi du 17 juillet. Il s’agit des sessions ordinaires et extraordinaires ; des travaux de la première session extraordinaire ; des travaux de la deuxième session extraordinaire ; et la mission parlementaire. Outre ces activités, nous avons les premières journées parlementaires de l’UPC, tenues les 13, 14, et 15 mars dernier à Tenkodogo. Selon les conférenciers du jour, toutes ces activités intra et extra parlementaires se sont bien déroulées.
Concernant le rapport parlementaire remis au président du Faso, dont le point n°15 demande le rapport des élections législatives qui continue de faire du bruit, le groupe parlementaire UPC dit se reconnaitre entièrement dans ce document. « Nous avons effectué la mission comme les autres députés, et les forces vives des régions visitées ont exposé leurs problèmes avec des recommandations. De la phase de rédaction du document jusqu’à sa remise au président du Faso, nous avons été associés. Nous l’avons adopté comme tout autre document avec 19 recommandations. Je ne comprends pas pourquoi c’est seulement le point n°15 qui fait l’objet de discussion », a déclaré l’honorable Justin Compaoré.
A l’en croire, adopter est différent de voter. « Nous ne pouvons pas refuser d’adopter un document auquel nous avons participé à son élaboration. Adopter ne veut pas dire voter, nous ne pouvons pas prendre une décision d’envergure hautement politique sans l’aval de la direction du parti. Nous entendons certains qui vont jusqu’à dire qu’il y a actuellement une mésentente entre le groupe parlementaire et la direction du parti, parce que le parti rejette en bloc le rapport des législatives. Je voudrais rassurer l’ensemble des militants que la direction de l’UPC se porte très bien. Notre objectif commun est la victoire au soir du 22 novembre prochain », a-t-il poursuivi.
A la question de savoir si l’UPC a des chances de remporter la victoire, l’honorable Moussa Zerbo, dit ne point douter. « Zéphirin Diabré a toutes les chances d’être installé à Kossyam, au soir des élections du 22 novembre. C’est un candidat qui a les mains propres, avec un carnet d’adresse très riche à l’international, capable d’apporter le vrai changement au Burkina Faso », rassure –t-il.
MICHEL CABORE