Politique : un nouveau parti dans la sphère

Le paysage politique burkinabé ne cesse de s’élargir. En effet, le dimanche 27 janvier 2019, a marqué le lancement officiel d’un nouveau parti politique à Ouagadougou. Il s’agit du Mouvement pour le Changement et la Renaissance (MCR), avec pour président Toé Carlos. Ce nouveau parti, entend relever les différents défis auxquels le Burkina Faso fait face.

Formé en majorité de jeunes, le Mouvement pour le Changement et la Renaissance, se donne pour ambition de briguer la magistrature suprême pour les élections présidentielles de 2020. Pour y parvenir, le MCR lance un appel solennel à toute la jeunesse burkinabé pour son adhésion et son soutien indéfectible au parti. Pour le MCR : « notre jeunesse exceptionnelle brille par sa qualité en termes de combativité, détermination et patience. C’est pourquoi il veut fonder sa force sur la jeunesse qui représente 80% de la population ».

Selon Carlos Toé, premier responsable du MCR, le Burkina Faso connait une situation jamais vécue dans tous les domaines de la vie socio-politique et économique. « Le peuple burkinabé a cessé de rêver. Il affiche manifestement ses doutes sur l’avenir et essaie désespérément de fuir sa patrie vers des destinations incertaines avec son lot de risques et de drames ou de s’adonner à des pratiques peu vertueuses pour continuer de survivre » a-t-il déploré. Pour le président, il est inadmissible qu’après cinquante ans d’indépendance, le Burkina Faso soit toujours confronté aux problèmes de souveraineté alimentaire, financière, politique et culturelle.

Tahirou Barry, l’invité d’honneur et probable candidat du MCR à l’élection présidentielle de 2020, notre avenir est pris en otage par des politiciens incompétents. « Notre avenir est pris en otage par des politiciens qui ont tout expérimenté durant des décennies ,sans avoir la moindre expérience du véritable développement: Du programme de large rassemblement Rock la solution en passant par une société d’espérance, de la SCADD, au PNDES, on a tout vu sans rien voir venir » a-t-il laissé entendre.

Michel Caboré (Stagiaire)