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A Ouagadougou comme dans d’autres villes du Burkina Faso, la jeunesse ne peut s’en passer de la mode. Mais dans cette course effrénée vers la mode, certains comportements présentent parfois des conséquences négatives sur la santé humaine. Parmi tant d’autres, Le port fantaisiste des lunettes de toutes marques est un cas qui illustre notre remarque.
Dans plusieurs villes du pays, le phénomène du port incontrôlé des lunettes tend à devenir une règle générale chez les jeunes. Pour la plupart des jeunes, porter des lunettes semblerait être en phase avec la mode, c’est –à –dire la volonté d’imiter les stars de la cinématographie, du football, de la musique et autres. Ainsi, disponibles dans toutes marques et couleurs ces lunettes sont facilement accessibles à tous en raison de la prolifération de la vente et le coût généralement moyen. Occasion donc pour la jeunesse de s’en acquérir en vue de se rendre star dans leur environnement.
Cependant, force est de constater que cette attitude pourrait avoir des risques dangereux sur la vision des usagers. Selon plusieurs études, le port fantaisiste de ces lunettes peut endommager les rétines, par conséquent rendre aveugle l’usager.
Pourtant, le port des lunettes devrait contribuer à une parfaite amélioration de la vision si et seulement cela est fait dans les règles de l’art. Nous voulons dire par là que tout porteur de lunettes doit obligatoirement consulter l’avis d’un ophtalmologue, qui à son tour est censé lui prescrire celle la plus adaptée pour ses yeux. Pour preuve, à l’occasion de la journée mondiale de vue de 2006, l’OMS déclarait ceci : « Il suffirait d’un simple test de vue et de lunettes ou de lentilles de contact pour apporter une amélioration spectaculaire dans la vie de 150 millions de personnes qui ont une mauvaise vue. Quand ils ne peuvent bénéficier de la correction optique nécessaire, les enfants échouent à l’école et les adultes, dans l’incapacité de travailler, se retrouvent acculés à la pauvreté ».
Pour remédier à ce phénomène, nous pensons que l’implication des différentes ONG et associations s’avère nécessaire en vue de préserver la santé de millions de jeunes. Cela devrait passer par des campagnes de sensibilisation.
Michel Caboré