Le Centre pour la Gouvernance Démocratique (CGD), veut apporter sa contribution à la consolidation du bon vivre ensemble au Burkina Faso. Pour ce faire, il a organisé une séance de formation au profit des Hommes de médias sous le thème : « rôle des médias dans la démocratie, la construction de l’Etat-nation et la cohésion sociale ». A travers cette formation, le CGD a voulu interpeler la presse sur la nécessité du professionnalisme dans le traitement de l’information en cette période de guerre asymétrique que connait le Burkina Faso.
En tant que détenteur du quatrième pourvoir, la presse joue un rôle important dans la construction des opinions, par sa capacité d’influence qui n’est plus à démontrer. Ainsi, les médias façonnent très rapidement les esprits des citoyens par les contenus des différentes productions. Ils ont à la fois le pouvoir de construire et de déconstruire. Conscient de ce rôle capital des médias, le CGD, estime que les journalistes sont incontournables dans la consolidation de la paix, la cohésion sociale, et la démocratie. D’où la tenue de la présente formation autour du thème : « rôle des médias dans la démocratie, la construction de l’Etat-nation et la cohésion sociale ».
Pour Pr Serge Théophile Balima le formateur du jour, par ailleurs membre du CGD, nous sommes dans un contexte de guerre, et les médias doivent impérativement avoir de bonnes pratiques dans le traitement et la diffusion de l’information, pour éviter de mettre de l’huile sur le feu. En pareille situation, le formateur, souligne que le journaliste doit être un artisan de solution, de paix, de la consolidation de la démocratie, et contribuer à la construction de l’Etat-nation. Pour y parvenir, Pr Balima, pense que le journaliste doit faire preuve de responsabilité, se forger une conviction, être impartial et indépendant. Aussi, dit-il, l’Homme de média a l’obligation de tenir compte de l’équilibre de l’information, et de ne diffuser que l’information juste.
Par ailleurs, le formateur a invité la presse à ne pas se laisser influencer par les politiciens dans le traitement de l’information car, il est avant tout au service de la société. Pour terminer, Pr Serge Théophile Balima, a exhorté les journalises à éviter tout reportage stigmatisant, et à faire attention au vocabulaire face à une situation donnée.
Michel CABORE