Halidou Ouédraogo, président du Parti pour la Démocratie et la Jeunesse (PDJ) a réaffirmé son soutien au candidat de la majorité Roch Marc Christian KABORE à l’élection présidentielle du 22 novembre 2020. L’information a été donnée le dimanche 27 septembre 2020 à Ouagadougou au cours d’une conférence de presse.
À quelques semaines des élections couplées législatives et présidentielle du 22 novembre 2020, les soutiens au candidat Roch Marc Christian KABORE de la majorité présidentielle se « multiplient ». En effet, le parti pour la démocratie et la jeunesse (PDJ) par ailleurs membre de l’Alliance des partis de la majorité présidentielle, et présidé par Alidou Ouédraogo, à défaut de présenter un candidat à la présidentielle, annonce son soutien au candidat unique de la majorité, Roch Marc Christian KABORE. À ce propos, Halidou Ouédraogo a affirmé qu’au regard des positionnements sur les listes des “grands partis politiques » où en majorité l’ensemble des présidents sont têtes de liste et après avoir fait une analyse psychologique, il est convaincu de la victoire au premier tour de leur candidat au soir du 22 novembre 2020.
Cependant, en ce qui concerne les législatives, le PDJ, à en croire Halidou Ouédraogo présentera au plan national dix candidats notamment six hommes et quatre femmes. « Le parti travaille d’arrache-pied sur le terrain pour assurer la victoire de ses membres afin de briguer le maximum de sièges à l’Assemblée nationale. À cet effet, une stratégie de communication richement mûrit a été mise en place afin d’éclairer la lanterne des votants par rapport au choix » a laissé entendre M.Ouédraogo.
Au cours des échanges, le président du PDJ, Halidou Ouédraogo s’est prononcé sur l’affaire Yacouba Issac ZIDA exilé au Canada. « Si Zida n’a rien à se reprocher, qu’il vienne répondre devant la justice avant d’être président » a-t-il indiqué
Parlant de l’employabilité des jeunes, Halidou Ouédraogo a déploré le nombre de candidats aux concours direct de la fonction publique qui, cette année, est de plus d’un million pour seulement 4700 postes à pouvoir. À cet effet, M.Ouédraogo attire l’attention du gouvernement quant à la mise en place d’une stratégie d’occupation de la jeunesse, car à son avis l’approche pour accompagner la jeunesse au Burkina est biaisée avec des effets pervers. Aussi, en faveur des jeunes travailleurs du privée, Halidou Ouédraogo souhaite du gouvernement un appui à la sécurisation et à la sauvegarde des emplois puisque relève t- il: « dans beaucoup de services privés, les jeunes sont employés sans contrat de travail et sans aucune garantie. Et c’est déplorable ».
Wendemi Annick KABORE
