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Après la première édition en 2017, OFAB-Burkina rebelote en lançant l’appel à candidature pour le concours d’excellence en journalisme sur les biotechnologies agricoles édition 2018. « Encourager les journalistes dans la collecte de données, le traitement et la diffusion d’informations sur les avancées scientifiques et les résultats de la recherche agricole et environnementale » tel est l’objectif de ce concours. Selon Dr Amidou Traoré par ailleurs directeur général de l’INERA, de façon générale le prix vise à distinguer particulièrement les journalistes qui, à travers leurs productions, contribuent à promouvoir et à vulgariser l’information sur l’utilisation des biotechnologies agricoles comme solution durable pour l’atteinte de la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Burkina Faso et en Afrique.
Qui peut prendre part à ce concours ?
La deuxième édition du prix OFAB est ouverte à tous les journalistes nationaux ou étrangers, les free-lances et les bloggeurs et ce dans la catégorie presse écrite, presse en ligne, télévision, et blog. Cependant, les œuvres en compétition concernent celles produites et diffusées dans un organe de presse burkinabè paraissant au Burkina Faso ou dans un blog durant la période de 31 juin 2017 au 27 juillet 2018. Le début de la réception des œuvres est prévu pour le 22 juin 2018.
Critère de sélection
Pour prétendre aux différents prix, les productions des journalistes doivent remplir un certain nombre de critère. Il s’agit notamment de « l’originalité et la qualité de la recherche, le souci de vulgarisation, l’intérêt journalistique du texte, l’exactitude des informations scientifiques, la qualité de l’expression, le sens critique et l’esprit de synthèse ». Il convient de rappeler que ce sont les trois meilleurs œuvres qui seront primées. Mais les trois lauréats prendront part à une compétition au niveau continental avec les lauréats d’autres pays africains pour le prix OFAB-Afrique.
Importance des biotechnologies
« La biotechnologie moderne offre d’énormes possibilités à la recherche agricole. Elle constitue aujourd’hui l’un des moyens les plus performants pour l’atteinte des objectifs de la recherche ». Telle est la conviction du Dr Amidou Traoré par ailleurs directeur général de l’INERA. A l’en croire, c’est dans le but de promouvoir la communication sur les nouvelles avancées scientifiques et technologiques, notamment celles liées à l’avènement de la technologie de l’ADN recombinant, que l’Institut de l’Environnement et des Recherches Agricoles (INERA) du Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique (CNRST) et la Fondation Africaine pour les Technologies Agricoles (AATF) ont signé un accord de collaboration en 2012 pour faciliter l’établissement et l’animation du forum ouvert sur la Biotechnologie Agricole au Burkina Faso dénommé OFAB-Burkina.
M’pempé Bernard HIEN
