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Alors chef d’accompagnement à la sécurité du président Kafando, l’adjudant- chef Koumbia Moutuan était le deuxième à être entendu le 1er septembre. Il estime avoir été mis devant le fait accompli à cause de la ruse des « assaillants » qui ont pris au dépourvu tous ceux qui avaient pour charge d’assurer la sécurité du conseil des ministres le 16 septembre.
Nous sommes le 16 septembre 2015.Le conseil des ministres suit son cours normal. A charge de veiller à sa sécurité, l’adjudant-chef major Koumbian Moutuan et neuf de ses hommes. Jusqu’à ce que vers 13 heures, des voix menaçantes se fassent entendre. Il s’agissait selon Koumbia Moutuan d’«assaillants » qui venaient pour arrêter le président et trois de ses ministres dont le premier d’entre eux, le lieutenant-colonel Zida. Lesquels assaillants auraient mis les neuf compagnons à plat ventre avant d’entrer dans la salle du conseil des ministres. Après quoi, l’accusé s’est rendu chez le Major Badiel sur « invitation» de celui-ci. Ce que le parquet a trouvé suspect. Comment ses hommes ont pu être maitrisés et pas lui si ce n’est de la complicité ?
Toujours est-il que du 18 au 20 septembre, l’adjudant -chef est commis à la sécurité du président sénégalais alors en visite de médiation au Burkina-Faso. Une mission qu’il a rendue compte à son chef hiérarchique. S’il fut élément des groupes de combats chargés d’affronter les éléments en provenance de Fada et de Kaya, ce selon lui, à son corps défendant. La peur est aussi la raison pour laquelle il n’a rejoint le génie militaire que le septembre. Pour son avocat maitre Timothée Zongo, l’accusé fait preuve d’une franchise remarquable. Et peut tout au plus être poursuivi pour faute professionnelle. Si contrairement à ses hommes, le major fut bien traité par la bande à Badiel, cela ne peut lui être reproché.
Soumana LOURA
Toujours est-il que du 18 au 20 septembre, l’adjudant -chef est commis à la sécurité du président sénégalais alors en visite de médiation au Burkina-Faso. Une mission qu’il a rendue compte à son chef hiérarchique. S’il fut élément des groupes de combats chargés d’affronter les éléments en provenance de Fada et de Kaya, ce selon lui, à son corps défendant. La peur est aussi la raison pour laquelle il n’a rejoint le génie militaire que le septembre. Pour son avocat maitre Timothée Zongo, l’accusé fait preuve d’une franchise remarquable. Et peut tout au plus être poursuivi pour faute professionnelle. Si contrairement à ses hommes, le major fut bien traité par la bande à Badiel, cela ne peut lui être reproché.
Soumana LOURA