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Toujours dans le but de la manifestation de la vérité, en rapport avec les éléments sonores et SMS, les interrogatoires se sont poursuivis, le mardi 19 mars 2019. Après le témoignage de l’expert Inoussa Sanfo, c’est le parquet qui a produit de nouvelles pièces à l’endroit des accusés Limon K Jacques et Hussein Zoumbri.
Comme pour corroborer le rapport d’expertise, le parquet militaire a produit des pièces à l’endroit de la défense, provenant des sociétés de téléphonie mobile. En effet ses pièces indiquent la date et l’heure à laquelle il y’ a eu des échanges téléphoniques entre le lieutenant Limon et le capitaine Zoumbri. Aussitôt ces pièces communiquées, elles ont été mal accueillies par la défense et ont fait l’objet de nombreuses critiques. A cet effet, Me Nion, conseil de l’accusé Zoumbri a refusé de reconnaitre la légalité des dites pièces. Car, pour lui, il n’ y a aucune disposition légale qui autorise le parquet à produire des éléments à une telle étape de la procédure. Il ajoute par la suite avoir été pris au dépourvu par la communication de ces pièces et a plutôt demandé un renvoi de ce dossier pour un examen plus approfondi car n’étant pas préparé.
Pour Me Sombié , la production de nouvelles pièces prouve tout simplement que le rapport d’expertise n’est pas bon. « Ce rapport d’expertise ne vaut rien, c’est du n’importe quoi, il n’est pas détaillé voilà pourquoi ce nouveau document vient à sa rescousse. C’est pourquoi nous on critique ce travail ainsi que les modalités.- à savoir la somme qu’il a perçu en contrepartie de ce travail. Lorsque nous avons commencé à disséquer son travail hier on s’est vu arrêter par le parquet et la partie civile qui ont tout de suite érigé une haie de protection autour de lui, nous contraignant à nous arrêter » a-t ’il martelé. Du reste les autres avocats de la défense comme par solidarité de corps ont aussi volé au secours de leurs confrères en ayant pour bouclier la non légalité des pièces fournies par le parquet.
La partie civile n’est pas restée en retrait de ce débat de droit. Elle a par ailleurs, laissé entendre qu’il n’existe aucune loi dans la procédure légale qui interdit à une partie, la communication de pièces à une étape de la procédure. Pour ce faire, elle a demandé que le président du tribunal retienne les pièces communiquées par le parquet. Il faut noter que la pièce concernant la communication entre le général Diendiéré et Adama Ouédraogo a également été communiquée. Les conseils de ses deux accusés n’étant pas présents et aussi en raison du débat de droit que ses pièces ont suscité, le président du tribunal a donc jugé bon de renvoyer le débat de ces pièces au lundi 25 mars 2019.
Flore KINI
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