[responsivevoice_button voice= »French Female » buttontext= »Ecouter l’article »]
A la reprise de l’audience du mardi 7 août 2019, Me Degli a continué dans sa tentative, de faire acquitter son client. Il a abordé dans sa plaidoirie les autres faits qui sont retenus contre le général Diendiéré, en vue de faire pencher la balance de son côté.
« Je juge douteux le contenu de ce dossier, incriminant mon client ». Tel est la phrase qui a constitué la principale défense de Me Degli autour de laquelle il a bâtti son argumentation dans le but de faire acquitter le Général Diendiéré. Ce dossier dont il fait cas est constitué de faits ayant incriminé le général, dont l’attentat à la sûreté le l’Etat où il a démontré que son client n’est en aucune manière coupable, mais peut être poursuivi comme complice. Quant aux faits d’incitation à commettre des actes contraires au règlement et à la discipline, de meurtre et coups et blessures, celui-ci laisse entendre que ces infractions, liées au maintien de l’ordre ne sont pas la conséquence prévisible de la principale infraction qu’est l’attentat à la sûreté de l’Etat. Pour lui, ces faits n’étant pas constitués, par conséquent ne peuvent être considérés comme une preuve raisonnable tel que le parquet en a tenu compte.
Pour preuve, il a fait cas de différentes manifestations ici et ailleurs dans le monde ayant recours à une opération de maintien d’ordre, et pourtant sans aucune effusion de sang. C’est pour cela qu’il soulève un doute quant aux faits incriminant son client. À titre illustratif, il relève que le général n’est pas lié à ces morts et blessés qui ont été dénombrés et n’a incité personne à commettre aucun acte illégal. « Même si on insinue que c’est lors d’une opération de maintien d’ordre que ces personnes sont tombées, pour nous ces infractions ne sont pas la résultante de l’attentat à la sureté de l’État » a-t’il indiqué.
Pour ce qui concerne l’infraction de trahison, Me Degli affirme qu’il y a de trahison lorsque dans un contexte de guerre, l’accusé se retrouve en situation de complot avec l’ennemi. Pour lui donc, le Burkina Faso n’ayant pas été confronté à une situation de guerre, il a jugé bon de ne pas tergiverser sur cette infraction qui ne concerne pas son client. Mon client a été accusé de vendre un pays qu’il voulait lui même diriger, a-t-il conclu.
Flore KINI
Simon Compaoré, président du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP), a procédé ce vendredi…
N’étant pas allée loin dans ses études, Mme Kambou/Kambou Sophie a opté pour l’entrepreneuriat. C’est…
Le Maire de la commune urbaine de Diébougou, Alphonse SOMDA s'est rendu le mercredi 22…
La jeunesse du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP), réunie au siège national…
Le Collectif ‘’L’appel de Kaya’’ a interpellé le gouvernement sur la situation humanitaire et sécuritaire…
(Ouagadougou, 23 septembre 2021). Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a livré ce…