[responsivevoice_button voice= »French Female » buttontext= »Ecouter l’article »]
Les plaidoiries du putsch manqué ont repris le 02 juillet 2019, au tribunal militaire de Ouagadougou. Le premier intervenant du jour est maitre Kiemtareboumbou, conseil de Minata Guelwaré et des soldats Adama Kaboré et K. Tiemboué. Pour tous ces trois accusés, maitre a demandé la clémence du tribunal pour leur acquittement, car il estime que les infractions qui pèsent contre ses clients ne sont pas constituées.
Inculpée pour attentat à la sureté de l’Etat, meurtres, coups et blessures volontaire dame Guelwaré écope une peine de 5 ans de prison ferme à la réquisition du ministère publique. Mais son conseil plaide au près du tribunal pour son acquittement. Pour maitre Kiemtareboumbou, toutes les infractions portées contre son client sont des allégations sans preuves qui ne sont que des montages visant à mettre fin à sa carrière politique. « Ne prêtez pas à dame Guelwaré des intentions » a déclaré maitre Kiemtareboumbou. Selon les faits, Dame Guelwaré a fait un communiqué dans une radio de la place, invitant les populations à ne pas sortir manifester à l’appel lancé par Shérif Moumina Sy, le 16 septembre 2015.
Chose considérée par le parquet comme acte de démoralisation des populations. Un autre fait, est que Dame Guelwaré , sous l’escorte d’une équipe de soldats a participé à la destruction de la radio Laafi basée à Zorgho. Dans le même temps, elle était chargée de donner des informations aux putschistes par rapport aux troupes qui faisaient mouvement sur Ouagadougou. Son conseil pour sa part juge qu’aucun élément ne justifie qu’elle a soutenu le coup d’Etat, car aucun témoin ne déclare l’avoir vue en train de tuer ou de porter des coups sur qui que ce soit. C’est pourquoi il demande au tribunal d’acquitter son client. Appelée à la barre, elle n’a fait qu’appuyer les doléances de son conseil. « Je n’ai rien à ajouter, je demande la clémence du tribunal » a-t-elle laissé entendre.
Comme Guelwaré, Kaboré Adama,ex soldat du Régiment de Sécurité Présidentiel (RSP), est également poursuivi pour complicité et attentat à la sûreté de l’Etat, meurtres, des coups et blessures volontaires dans le cadre des évènements du 16 septembre 2015. Il est reproché d’avoir commis des exactions et des scènes de destruction au domicile de feu Salifou Diallo, alors envahi par des manifestants le 16 septembre. En ce qui le concerne, le parquet a requis 7 ans de prison ferme contre lui. Encore là, maître considère que toutes ces infractions ne sont pas constituées. Il a demandé au tribunal de se baser sur la certitude des faits et non sur le doute. Au regard donc de ce qui précède, maitre a demandé la clémence du tribunal pour l’acquittement de son client.
Michel Caboré
Simon Compaoré, président du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP), a procédé ce vendredi…
N’étant pas allée loin dans ses études, Mme Kambou/Kambou Sophie a opté pour l’entrepreneuriat. C’est…
Le Maire de la commune urbaine de Diébougou, Alphonse SOMDA s'est rendu le mercredi 22…
La jeunesse du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP), réunie au siège national…
Le Collectif ‘’L’appel de Kaya’’ a interpellé le gouvernement sur la situation humanitaire et sécuritaire…
(Ouagadougou, 23 septembre 2021). Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a livré ce…