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La réouverture du procès du putsch manqué de 2015 à la salle des fêtes de Ouaga 2000 a eu lieu ce vendredi 29 juin 2018. Les discussions ont été axées sur les questions de forme notamment la compétence de la juridiction.
Suite aux requêtes de récusations formulées lors de la dernière audience par Maitre Solange Zeiba pour la défense de Sawadogo Paul et Ouédraogo Lassine, le président du tribunal a dit n’avoir pas reçu cette requête. La requête ayant été déposée auprès du Secrétariat général de la Cours de cassation. Le président de tribunal a estimé que cette demande doit être notifiée par la chambre criminelle. Par conséquent cette demande a été rejetée.
Selon Me Farama , l’article 43 de code de la justice militaire stipule que l’emploi de tous appareils pour enregistrer les images et les sons est interdit . Il a demandé au président du tribunal de ne plus filmer les audiences . « Nous sommes sur la même longueur d’onde » a dit maitre Farama avocat de la partie civile . pour lui, que ce soit les accusés ou la partie civile , chacun a droit à « l’image » . le président a affirmé que » filmer l’audience c’est pour des besoins d’archives , car nous ne trouvons pas d’inconvénients a cela »
Pour cette première comparution c’est le sergent-chef Zérbo Laoko Mohamed qui était appelé à la barre . Accusé d’attentat à la sureté de l’État ,meurtres , coups et blessures volontaires , dégradations volontaires aggravées de biens, il est défendu par Me Badini Idrissa . Accusations dans lesquelles l’intéressé dit ne pas se reconnaitre. « J’étais en mission d’observation à présidence sous l’ordre de l’adjudant Koussoubé Roger » s’est-il justifié. « J’y ai vu des arbres et des fleurs » a-t-il poursuivi provoquant l’hilarité dans la salle.
Pour la partie civile, la juridiction est compétente car selon la loi burkinabè, le tribunal militaire de Ouagadougou étant unique, elle jouit dans ce cas d’une légitimité sur toute l’étendue du territoire national. La partie civile rejette donc les raisons soulevées par la défense concernant la saisine de la juridiction. Aussi elle dénonce une manœuvre de « boycott » du procès. En effet, elle accuse la défense de faire trainer les choses avec les mémoires rédigés par Me BONKOUNGOU. Ce dernier a, cet effet rédigé deux mémoires, l’un le 22 mars et qui porte sur une note de plaidoirie et le second datant du 26 mars portant sur la saisine de la juridiction. Outre ces mémoires, il a également évoqué la nullité des actes de citation de SAWADOGO Paul et OUEDRAOGO Lassiné. En effet, selon Me ZEBA Solange , ces actes de citation doivent être entachés de nullité car elles violent l’article 106 du code de justice militaire et l’article 551 du code procédure pénale.
La partie civile ayant posé une série de questions à l’accusé Zérbo Laoko Mohamed , le président du tribunal a suspendu l’audience pour ce 30 juin 2018 pour des raisons de sécurité .
Fiakofi kossi /Anaïs Kéré (Stagiaires)
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