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Le mercredi 18 décembre 2019, à Kaya, l’Union provinciale des producteurs de riz du Sanmatenga (UPPRS) a organisé un atelier-bilan des activités menées au cours de l’année 2019.
Selon le président de l’Union provinciale des producteurs de riz du Sanmatenga (UPPRS), Lassané Ouédraogo, au cours de l’année 2019, sa structure a mobilisé plus 17,6 millions de francs CFA de crédit au profit de 394 membres dont 130 femmes.
Parmi les acquis engrangés, Lassané Ouédraogo, a également notifié, entre autres, le renforcement des capacités des producteurs sur les nouvelles technologies (NT), des actions de protection des berges de barrages et digues, des campagnes de sensibilisation à l’endroit des propriétaires terriens.
« Nous avons aussi plaidé auprès des autorités coutumières, religieuses et locales pour l’Accès à la terre aux femmes (ATF) et des partenaires techniques et financiers (PTF) pour la mobilisation des ressources et la mise en relation de ses membres aux institutions financières », a-t-il poursuivi.
Ces données ont été fournies lors de l’atelier bilan des activités de l’année 2019 et de plaidoyer sur l’ATF et les achats institutionnels, organisé par l’UPPRS, le mercredi 18 décembre 2019, à Kaya.
A entendre le président de l’UPPRS, pour cette campagne agricole, les producteurs ont perdu 16% des 901,1 hectares (ha) de terres aménagées. Cela est dû aux déficits hydriques, à l’ensablement des plaines et barrages, à l’insécurité dans la bande nord du Sanmatenga.
En termes de recommandations formulées, M. Ouédraogo a noté, entre autres, l’engagement des autorités communales et chefs coutumiers dans la lutte pour l’ATF, le désensablement des barrages et plaines, la protection et l’entretient des ouvrages agricoles et renforcer les capacités des producteurs semenciers.
Pour le patron de la cérémonie, le haut-commissaire du Sanmatenga, Patrice Sorgho, l’ATF constitue toujours une problématique majeure au Burkina Faso.
A son avis, selon une étude réalisée par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation (FAO), en 2010, les femmes burkinabè représentent 75% de la main d’œuvre agricole, avec une contribution de 80% de la production agricole mais moins de 20% des propriétaires fonciers. C’est pourquoi, il a exhorté les participants à plus d’engagement dans cette lutte d’ATF.
Wendkouni Sawadogo (correspondant)