Programme TEELBA : la phase préparatoire des activités lancée  

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Signature de l'accord entre l'UNCDF et la coopération suédoise.

Ce mercredi 17 février 2021, marque le lancement officiel de la phase préparatoire du programme TEELBA (qui veut dire « Soutenez-les » en mooré) à travers la signature de l’accord entre l’UNCDF et le gouvernement suédois. L’objectif de cet accord vise à faciliter l’accès au financement des micros, petites et moyennes entreprises au Burkina Faso pour lutter efficacement contre la pauvreté.

 Les PME/MPME individuelles, et familiales, les sociétés coopératives, les entreprises forestières villageoises ayant un certain niveau de maturité, organisées en clusters et les prestataires de services énergétiques pour les ménages des zones périurbaines et urbaines vont désormais avoir des facilités au niveau de l’accès aux crédits pour mener leurs activités. En effet, cela est rendu possible ce jour grâce à un accord signé entre l’UNCDF et le gouvernement suédois à travers son ambassade au Burkina Faso. Alors, finies les tracasseries au sujet des différentes garanties dont réclament les institutions financières lorsque les entreprises sus mentionnées veulent contracter du crédit.

Sabine Mensah, coordonnatrice régionale inclusion financière et numérique pour l’UNCDF

Le programme TEELBA comme l’a décrit la coordonnatrice régionale inclusion financière et numérique pour l’UNCDF Sabine Mensah, vise à faciliter l’accès des PME/MPME des chaines de valeurs agricoles, forestières et des énergies renouvelables à des financements mixtes tels que les subventions, les crédits formels par l’accompagnement technique et la facilité de garantie, en vue de soutenir non seulement la sécurité alimentaire, l’accroissement des revenus mais aussi l’emploi des jeunes et des femmes. Cette facilitation explique-t-elle va se faire à travers la mise en place d’une assistance technique, le renforcement de capacité des micros, petites et moyennes entreprises (MPME) pour leur permettre d’avoir une éducation financière. A en croire Sabine Mensah l’objectif de l’UNCDF est que dans les douze premiers mois il ait une phase préparatoire qui va consister à réunir toutes les parties prenantes de l’écosystème pour échanger avec elles afin de mettre en place un cadre pour une utilisation optimale de la garantie.

Mia Rimby, chargée d’affaire de l’ambassade de Suède au Burkina Faso

Quant à Mia Rimby chargée d’affaire de l’ambassade de Suède au Burkina Faso, la signature de l’accord pour la phase préparatoire de la mise en place d’une facilité de garantie au profit des bénéficiaires est à saluer. Pour elle, cela témoigne de la qualité de la collaboration avec l’UNCDF entamée depuis 2019. « Cette intervention qui s’inscrit dans la stratégie d’intervention de la Suède au Burkina, contribue particulièrement à la mise en œuvre des politiques et stratégies publiques du gouvernement dans ses efforts de développement économique et sociale des populations burkinabè les plus vulnérables », a-t-elle laissé entendre. Le programme est financé à hauteur de 2,6 milliards de francs CFA, et le gouvernement Suédois attend de ce programme, l’amélioration des conditions de vie des populations surtout de celle vulnérables.

L’UNCDF est l’agence des Nations unies chargée des investissements en capital pour les 48 pays les moins avancés (PMA) du monde. Grâce à son mandat et à ses instruments, UNCDF propose des modèles de financement du « dernier kilomètre » qui permettent de débloquer des ressources publiques et privées, en particulier au niveau national, pour réduire la pauvreté et soutenir le développement économique local.

Mireille Bailly

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