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Très souvent assimilés à la colonolisation européenne, les missionnaires aussi appelés ‘’ pères Blancs” ont souvent été animés par un état d’esprit tout autre: l’amour d’un continent qu’ils ont souvent le plus grand mal à oublier même une fois rentrés en France.À travers un documentaire,la réalisatrice Eléonore Yaméogo est allée à leur rencontre.La cérémonie officielle de ‘’ baptême » du film a eu lieu le 25 février.
Entre le titre d’un film et ce qu’il évoque,il y a de quoi égarer plus d’un profane.”Le cimétières des éléphants » d’Éléonore Yaméogo qui est en compétion pour le FESPACO peut s’inscrire dans cette tendance là.Il s’agit en effet d’un documentaire qui retrace la vie active ainsi que celle post-active des missionnaires chrétiens. ≪ Il y a une histoire commune qui nous lie à l’Europe à travers ces missionnaires.Ce qui m’a motivé à réaliser ce documentaire est d’aller à la rencontre de ces pères Blancs≫ explique la réalisatrice Eléonore Yaméogo.Si le documentaire est en compétition, la réalisatrice elle a d’ores tenu son pari en mettant à l’écran un pan de l’Histoire entre l’ Afrique et l’Europe.
Parrain du film, le ministre des Affaires étrangères lui même ex-pensionnaire dans une école catholique a souligné l’apport de ces missionnaires dans la vie des communautés au sein desquelles ils vivaient.Certains poussent leur amour par le Burkina Faso même après leur séjour au Burkuina Faso confie le ministre.Il en veut pour preuves cet ex-missionnaire qui a entrepris d’aider autant que possible les Burkinabé en France qui se retrouveraient être dans le besoin.Un autre a mis sur pied un festival des Journées Gurunsi.<< Grâce à ce festival, la diaspora gurunsi parvient à imprégner les enfants à leur culture d’origine.Ce parrainage n’est donc pas fortuit.<< Il est dû au rôle très important joué par ces missionnaires au sein des différentes communautés≫insist le ministre.
Le documentaire a été tourné dans deux régions françaiseses ainsi qu’au Burkina Faso.D’une vocation essentiellement pédagogique, il a nécessité la mobilisation de 100 millions de francs selon la réalisatrice qui rappelle que le budget ≪ n’est pas encore bouclé≫
Soumana LOURA