[responsivevoice_button voice= »French Female » buttontext= »Ecouter l’article »]
« La technologie au service de l’information, le plaidoyer sur la santé sexuelle et reproductive, la référence des jeunes », c’est sous ce thème que le projet Bili now now a été lancé. Avec un coût global de 53 072 041 de dollars américains, soit 327 903 416 FCFA sur une période d’un an (Février 2020 à Mars 2021), l’objectif du projet est de mettre en place un mouvement dynamique qui met l’accent sur le leadership des jeunes, à travers l’utilisation du numérique, pour arriver à un changement de comportement social.
Selon Abdoul Karim Tiemtoré, chargé de mission du ministère de la jeunesse et de l’entreprenariat, représentant le ministre de tutelle, les jeunes constituent un important atout pour le développement, à condition qu’ils soient assurés d’une bonne santé, d’une formation et d’une intégration effective dans le système national de production.
En référence au plan stratégique 2016-2020, Abdoul Karim Tiemtoré a indiqué que le chômage touche les jeunes de façon disproportionnée (7,6% des jeunes de 20 à 24 ans). Par ailleurs, selon son propos, la majorité des emplois ruraux ne sont pas décents car, ils couvrent à peine 50% du temps des actifs occupés, à l’exemple du secteur agricole où le taux de sous-emploi est de 64%.
Face à ces défis, monsieur Tiemtoré s’est réjoui du choix de PP Global avec ses partenaires d’y apporter des solutions, avec la conduite du projet Billi now now dans la région du centre et avec une extension dans les Hauts-Bassins. « Ce projet place les jeunes au cœur de sa stratégie d’intervention », a laissé entendre le représentant du ministre de la santé, Wilfried Ouédraogo. Il reste convaincu que ces jeunes arriveront à identifier par eux-mêmes les problèmes de santé sexuelle et reproductive, à élaborer des messages, à utiliser essentiellement les plateformes digitales ou d’autres approches pertinentes, pour diffuser les informations justes à leurs pairs et les référer vers les centres de santé partenaires dudit projet, pour la prise en charge de leurs besoins.
Comme objectifs spécifiques, le chargé du projet Kaïlou Ouédraogo dans sa présentation a fait savoir que l’on compte aider 60 jeunes leaders à mobiliser 6000 pairs, et à réaliser des activités de plaidoyer en ligne et au sein de la communauté en faveur des droits de santé sexuelle et reproductive des adolescents et des jeunes. Aussi, l’assurance en formation sanitaire de ces jeunes est prise en compte.
Nicolas Bazié