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La cérémonie de remise de prix de la 20e édition du concours « promotion de la langue française et des langues nationales » (PROLAF-LAN) a eu lieu le vendredi, 19 avril 2019 à Ouagadougou. Cette cérémonie tient lieu de reconnaissance envers les élèves les plus méritants d’ici et d’ailleurs.
Débutée le 23 mars dernier, le concours « promotion de la langue française et des langues nationales a connu son dénouement avec la remise de différents prix aux lauréats. En effet, ce concours en honneur au français et des langues nationales, a vu la participation de trois pays dont le Burkina Faso, le Benin et le Togo. Ainsi, 21 lauréats ont pu tirer leur épingle du jeu dont les règles de dictée, jeux de lettres et de l’oral, s’imposaient à eux. Il faut noter que ce concours a concerné uniquement les premiers de chaque classe de la sixième à la Terminale, comme quoi c’était un affrontement littéraire entre crèmes des crèmes.
La cérémonie de récompense s’est déroulée en deux phases, dont la première était consacrée à la remise de prix aux plus méritants au niveau national, puis vint celle où tous les lauréats d’une manière générale ont reçu leur récompense pour avoir pu dompter les lettres. Chaque récipiendaire a alors été bénéficiaire d’un kit composé d’une tablette, d’un dictionnaire, deux romans, de cahiers,de stylos. Il faut préciser que des 21 lauréats, 14 d’entre eux, dont 5 burkinabé, 5 béninois, et 4 togolais ont bénéficié de prix normaux. Pour les 7 restants dont les règles du jeu n’ont pas permis qu’il soit aux même titre que les autres, cependant 3 ont reçu des prix d’encouragement et les 4 autres sont repartis avec des prix de consolation.
Selon Aline Kouala chargée de mission du ministère des affaires étrangères et de la coopération, représentant le ministre Alpha Barry, l’objectif de ce concours est de cultiver chez l’enfant, le gout de la lecture, de l’écriture et de l’orthographe. A l’en croire, cet objectif part du simple constat qu’il y a une grande faiblesse au niveau de l’écriture. « Que ce soit la dictée ou l’oral, on se rend compte que le niveau de français est très bas chez l’enfant. Alors l’objectif c’est de redonner le gout de la littérature à l’enfant » a-t-elle confié. Pour Cédric Baba Hubert du Benin, élève en classe de Terminale, ce concours est un cadre pour mieux apprendre les langues. « Je suis très heureux d’avoir fait partie des lauréats du concours PROLAF. Ce prix m’encourage à mieux m’investir dans la littérature afin d’être une référence pour les autres » s’est-il réjoui.
Flore KINI