La Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique (DGTCP) et la Direction Générale de la Police Nationale (DGPN) ont élaboré une stratégie nationale de lutte contre la prolifération et l’exploitation illégale des machines à sous «non conventionnelles ». Le rapport de l’exécution de la stratégie a été fait aux Hommes des médias ce mercredi 09 juin 2021 à Ouagadougou au cours d’un point de presse.
La prolifération et l’exploitation illégale des machines à sous « non conventionnelles » est une réalité au Burkina Faso. En effet, entre 2018-2019, il a été constaté une implantation anarchique desdites machines à sous dans les endroits interdits à la pratique de cette activité (près des établissements scolaires et sanitaires, maquis, caves, marchés et yaars). Selon Célestin Sanon, directeur général de la DGTCP, le phénomène a pris une ampleur inquiétante car de nombreuses zones dites « non loties», villes et villages du pays ont été envahis. C’est pourquoi, il indique qu’au regard de ce phénomène, des concertations ont été initiées entre les structures en charge de la supervision du secteur des jeux de hasard et les promoteurs de jeux pour s’accorder sur les actions à entreprendre en vue d’une lutte efficace. Ce qui dit argue t-il, a abouti à l’élaboration d’un document unique intitulé « Stratégie nationale de lutte contre la prolifération et l’exploitation illégale des machines à sous non conventionnelles au Burkina Faso » dont la restitution des résultats intervient ce jour.
Des résultats de l’étude
Avant l’exécution proprement dite de la stratégie nationale de lutte contre la prolifération et l’exploitation illégale des machines à sous «non conventionnelles », Lamine Ouédraogo, représentant le directeur général de la police a signifié que la première apparition de ce phénomène de prolifération de machines à sous « non conventionnelles » remonte à juillet 2014 où quarante (40) machines avaient été à l’époque saisies chez une personne de nationalité étrangère. « Au début, les machines venaient « déjà prêt à être utilisé » mais par la suite ils ont adopté une nouvelle stratégie qui consistait à envoyer les pièces pour les monter sur place» a précisé M. Ouédraogo.
Il faut éradiquer le phénomène
Wendemi Annick KABORE
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